Bangui, 08 mai 2021 (RJDH)---« Mieux prévenir les cas d’exploitations et abus sexuels (EAS) impliquant le personnel des organisations humanitaires par
Bangui, 08 mai 2021 (RJDH)—« Mieux prévenir les cas d’exploitations et abus sexuels (EAS) impliquant le personnel des organisations humanitaires partenaires » au cœur d’un atelier de renforcement de capacité organisé par l’UNICEF du 6 au 7 mai 2021 au complexe Galaxie.
15 partenaires de mise en œuvre des projets UNICEF ont pris part à cet important Atelier dont le Réseau des journalistes pour les droits de l’homme/RJDH. Madame Thérèse Mansan, formatrice dans cet Atelier pour le compte de l’Unicef a insisté sur le caractère « zéro tolérance » en ce qui concerne les potentiels actes d’exploitation et abus sexuels par les organisations partenaires.
L’autre mission de cet atelier est de pousser les organisations partenaires à mieux intégrer la protection contre les EAS dans la mise en œuvre de leurs projets. Renforçant ainsi la culture du signalement des cas EAS au sein de leurs organisations et à UNICEF. Le non signalement des allégations peut entraîner la rupture des contrats de partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance.
En terme, contribuer à s’assurer que les victimes identifiées bénéficient d’une attention particulière et de toute assistance dont elles ont besoin. A cet effet, un vaste programme de sensibilisation est en train d’être planifié pour que les communautés puissent savoir comment signaler les cas EAS.
Le fonds des Nations Unies pour l’enfance est très impliqué dans la prévention et la lutte contre les exploitations et abus sexuels sous toutes leurs formes en Centrafrique. Ce fait de profiter ou tenter de profiter d’un état de vulnérabilité, d’un rapport de force inégal ou des rapports de confiance à des faits sexuels est strictement prohibé. Ainsi les organisations partenaires de l’Unicef et leurs sous-traitants s’engagent au respect de mesures de protection et à signaler tout cas lié aux EAS.
Yves NYOBALE LIMA
Mise en place et gestion d’un service d’information humanitaire à Bangui, Bria, Bangassou et Bambari.
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