Centrafrique : Vers la redynamisation du secteur minier par le processus de Kimberley BANGUI, 04 Novembre 2020 (RJDH) ----Le secrétariat permanen
Centrafrique : Vers la redynamisation du secteur minier par le processus de Kimberley
BANGUI, 04 Novembre 2020 (RJDH) —-Le secrétariat permanent du Processus de Kimberley, un organe de veille sur les activités minières en Centrafrique, intensifie son contrôle à travers le pays conformément aux exigences internationales. Un projet y relatif est lancé ce mercredi 4 novembre 2020 au ministère des Mines et de la géologie à Bangui pour la réforme du secteur.
La mission assignée au secrétariat permanent du processus de Kimberly, consiste à contrôler les activités minières dans les zones déclarées vertes par le Processus. Pour y parvenir, il est important de renforcer l’équipe, explique Léopold Mboli-Fatrane, ministre des Mines et de la géologie afin qu’elle soit dynamique dans la lutte contre les fraudes et la contrebande dans les sites miniers.
« Le secrétariat du processus de Kimberly, a pour principale mission de veiller à la traçabilité de diamant centrafricain. Et donc pour renforcer cette équipe, le gouvernement a rehaussé le niveau du secrétariat avec un décret qui fait du secrétariat, un organe véritablement permanent avec une direction générale et des antennes à l’intérieur du pays. Nous bénéficions de l’appui du DPAM et de la Banque Mondiale pour mettre en œuvre ce processus », a expliqué le membre du gouvernement.
Des outils de travail ont été remis aux différents services du ministère pour la mise en œuvre de ce projet, « cet appui est composé d’un lot de dix motos, dix ordinateurs portables, dix GPS, dix balances électroniques, huit imprimantes photos de poche, pour l’identification des acteurs en province. Nous avons bien voulu mettre en place tout ceci pour que les activités minières soient sécurisées », a-t-il énuméré.
Ce projet relatif au processus de Kimberly est financé par le gouvernement américain dans l’objectif de règlementer le secteur des mines. La RCA a été sanctionnée par le Processus de Kimberley en 2013, suite à la crise militaro-politique qui a affecté le secteur minier. La sanction a été levée partiellement en 2016.
Ketsia KOLISSIO