BANGUI, le 1er juillet 2024…. (RJDH) Pour la règlementation commune des activités de transhumance transfrontalière entre les trois pays d’Afrique
BANGUI, le 1er juillet 2024…. (RJDH) Pour la règlementation commune des activités de transhumance transfrontalière entre les trois pays d’Afrique centrale, notamment la RCA, le Cameroun et le Tchad un draft a été remis par la FAO au ministre de l’élevage et de la santé animale le vendredi 28 juin à Bangui.
La remise de ce document stratégique s’inscrit dans le cadre d’appui de l’Union Européenne à la FAO pour la mise en œuvre du projet de gestion de la transhumance transfrontalière entre les trois pays, notamment la Centrafrique, le Tchad et le Cameroun.
Soumaine Haroun est le chargé de mission en matière de production animale au ministère de l’élevage et de la santé animale : « Le ministre de l’élevage a reçu une délégation de la FAO avec en tête le représentant et le coordonnateur de projet ‘PARTAC’, dans le but de partager la stratégie commune de gestion de la transhumance transfrontalière entre ces trois pays ; ce draft a été élaboré par la coordination et mise à la disposition dudit ministère pour qu’au niveau de chaque pays à savoir la RCA, le Cameroun et le Tchad, chaque pays apporte son input et procède à la validation d’abord au niveau national ».
A en croire le chargé de mission, « il est question dans ce document de redéfinir les couloirs, ce qui a déjà été fait à travers des recommandations proposées dans ledit document, dans lequel il est question de définir ces couloirs en passant par le Tchad, le Cameroun et la RCA et de construire des infrastrures pastorales tout le long du couloir de transhumance, ce que fait l’ONG WCS » a poursuivi le chargé de Mission Soumaine Haroune.
Selon les explications de Celestine Bembidé de la FAO, en charge de volet transhumance : « tout est parti d’un financement de l’Union Européenne à la FAO à travers un projet de gestion de la transhumance dans les trois pays d’Afrique centrale notamment le Tchad, la RCA et le Cameroun qui sont bénéficiaires, et donc il est important que les responsables en charge du département de l’élevage centrafricain s’approprient ce document appelé ‘document de stratégie commune de gestion de la transhumance transfrontalière en Afrique centrale’».
Les besoins identifiés et des propositions vont aboutir à la validation d’un document stratégique final qui prendra en compte les besoins de chaque pays en faveur d’une transhumance libre, apaisée et sans armes dans ces trois pays.
Christelle Fandoma
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