Centrafrique : Vers la mise en place d’un réseau de la société civile de lutte contre la sous-nutrition BANGUI, le 25 janvier 2020 (RJDH) ---Contr
Centrafrique : Vers la mise en place d’un réseau de la société civile de lutte contre la sous-nutrition
BANGUI, le 25 janvier 2020 (RJDH) —Contribuer à la réduction de la sous-nutrition et l’amélioration de la santé en République Centrafricaine. C’est le point débattu ce vendredi 24 janvier entre les acteurs de la société civile centrafricaine et l’organisation internationale non gouvernementale Action Contre la Faim, dans l’optique de mettre en place un réseau de la société civile pour la nutrition en République Centrafricaine.
Placée au rang des pays les plus touchés par le problème de malnutrition, la Centrafrique s’active à travers moult initiatives de sortir le pays de cette situation. C’est dans cette optique que l’ONG Action Contre la Faim et les organisations de la société civile centrafricaine sont dans la dynamique de la création d’un réseau pour la nutrition en RCA à travers des réflexions et discussions sur la problématique, en partenariat avec le Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF) sous la supervision du Comité Technique National Multisectoriel de Nutrition et de Sécurité Alimentaire (CTNMNSA).
Pour Docteur André Koabosso, coordonnateur du Comité Technique National Multisectoriel De Nutrition Et De Sécurité Alimentaire, c’est une nouvelle dynamique avec l’implication à différents degrés des principaux acteurs. « L’objectif est d’engager le processus de réflexions et d’échange pour la mise en place d’un réseau de la société civile pour la nutrition comme recommande par le mouvement Sun, société civile, les donateurs et les agences des nations-unies sont organisés en réseau et le but de ce réseau est de réunir les parties prenantes active d’un même pays afin qu’elles disposent d’une plate-forme d’échange et du dialogue pour travailler fort comme ce qu’on appelle une plate-forme multi acteur », a expliqué Docteur André Koabosso.
Eradiquer la malnutrition sous toutes ces formes ne doit pas demeurer l’apanage seul des gouvernements mais avec la mobilisation de tous, poursuit le Docteur André Koabosso, « le mouvement SUN a vu le jour à la suite d’une prise de conscience collective d’échec du système international en matière de lutte contre la sous-nutrition et s’inscrit dans un esprit de collaboration en vue d’éradiquer la malnutrition sous toutes ces formes. Lancé en 2010, le mouvement SUN est dirigé par des gouvernements et repose sur l’idée que les facteurs sous-jacent à la nutrition sont interconnectés et il est donc essentiel de mobiliser tous les acteurs concernés, si l’on souhaite obtenir les résultats à grande échelle », a-t-il rappelé.
Des discussions sont d’ores et déjà ouvertes avec les différents pouvant déboucher prochainement sur la mise en place de ce réseau. « C’est la prochaine étape », précise un acteur de la société civile.
Pour mémoire, le mouvement SUN a vu le jour en 2010, sur initiative du Secrétaire général des Nations-Unies qui inscrit les organisations de la société civile dans la lutte contre la malnutrition. Il compte aujourd’hui 61 pays au rang desquels se trouve la République Centrafricaine devenue membre en 2017.
Régis Stéphane Banguima