BANGUI, le 13 décembre 2020(RJDH)---Plus de 4 autres préfectures et 12 Sous-préfectures viennent d’être érigées dans le projet de loi portant répartit
BANGUI, le 13 décembre 2020(RJDH)—Plus de 4 autres préfectures et 12 Sous-préfectures viennent d’être érigées dans le projet de loi portant répartition des circonscriptions administratives de la République centrafricaine, adopté par les élus de la nation. Ce qui fait au total, 20 Préfectures et 84 Sous-préfectures reparties sur l’ensemble du territoire centrafricain.
Ce projet de loi relatif aux circonscriptions administratives centrafricaines qui vient d’être adopté à l’unanimité par les parlementaires, remonte depuis les années 90, quand le gouvernement prônait la politique de décentralisation. Les bases sont maintenant jetées par le parlement centrafricain.
De ces 4 nouvelles préfectures, l’on note Bangui, qui a comme chef-lieu, Bangui. La Mambéré son chef-lieu est la ville de Carnot, la préfecture de l’Ouham-Fafa, chef-lieu, Batangafo et la préfecture de Mia-Péndé, qui dispose maintenant le chef-lieu Paoua.
Selon la présente loi, les limites de la ville de Bangui, sont étendues jusqu’à la préfecture de l’Ombéla-Mpoko, incluant les communes de Bimbo et Bégoua, qui feront désormais parties des arrondissements de Bangui. La préfecture de Mambéré dispose de 4 Sous-préfectures dont Carnot, et les 3 autres qui auparavant étaient des communes notamment, Amanda-Gaza, Gadzi et Senkpa-Mbaéré.
Dans la préfecture de Mia-Péndé, on retrouve les villes comme Paoua, Ngaoundaye, Ndim et Kodi. Tandis que dans l’Ouham-Fafa, Batangafo, Bouca, Kabo et Sido. Sur les 7 régions prévues dans la présente loi, des gouverneurs seront mis en place et qui auront pour mission de gérer les préfectures, Sous-préfectures et communes qui sont dans leurs zones de juridiction.
L’adoption de cette loi portant répartition des circonscriptions administratives du pays, constitue en effet, la volonté manifeste du gouvernement d’aller vers la mise en place du Sénat qui est toujours attendu dans le pays. L’absence de Sénat crée un déséquilibre dans le choix de certaines personnalités dans les institutions républicaines.
Fiacre Salabe.
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