BANGUI, le 18 novembre 2024 (RJDH) — Le Programme Alimentaire Mondial (PAM), en partenariat avec le gouvernement centrafricain, a organisé un atelier
BANGUI, le 18 novembre 2024 (RJDH) — Le Programme Alimentaire Mondial (PAM), en partenariat avec le gouvernement centrafricain, a organisé un atelier de deux jours consacré à la validation des résultats de l’étude sur le coût de la faim en Afrique. L’objectif principal est de réduire le taux de malnutrition en Centrafrique d’ici à 2050.
Les crises successives qu’a traversées la République centrafricaine ont eu un impact considérable sur le bon fonctionnement des écoles dans le pays, exacerbant les défis liés à la malnutrition infantile. La participation active de la Centrafrique dans cette étude témoigne d’un engagement ferme à relever ce défi. En effet, la RCA a pris une part résolue dans cette initiative pour lutter contre la malnutrition, un fléau qui entrave le développement socioéconomique du pays.
« Cette étude permet aux pays participants d’évaluer les impacts de la malnutrition, notamment en termes de pertes économiques. Lorsqu’un enfant est atteint de malnutrition, il perd ses capacités physiques et cognitives, et sa croissance normale est compromise, ce qui affecte son développement personnel. Les résultats obtenus montrent l’impact de la malnutrition sur la santé, l’éducation et l’économie d’un pays. Ils permettront au gouvernement et aux partenaires de mener des actions pour réduire, voire éradiquer ce phénomène en Centrafrique. Les défis sont énormes, surtout en termes de pertes de PIB : la Centrafrique a perdu plus de 1,9 milliard de dollars en raison des coûts liés à la malnutrition, une perte qui affecte directement le capital humain », a expliqué Brigitte Izamo.
Aline Samu, représentante du PAM, a ajouté : « Le PAM s’est engagé aux côtés du gouvernement pour réaliser cette étude avec des objectifs précis : fournir des données probantes et chiffrées, soutenir le concept de développement du capital humain, sensibiliser aux enjeux de l’agenda 2030, aider le gouvernement à prendre des décisions éclairées, et renforcer la coordination des interventions multisectorielles. Au-delà de cette étude, le PAM poursuit sans relâche son combat pour un monde sans faim, à travers diverses initiatives prévues dans notre plan stratégique pour la Centrafrique, de 2023 à 2027. »
Il est à noter que la RCA avait officiellement lancé cette étude le 12 mars à Bangui. Grâce à l’engagement de tous les acteurs impliqués, les résultats ont pu être validés après sept mois d’exécution. Ces résultats fourniront au gouvernement centrafricain des arguments solides pour sensibiliser le public, les décideurs et les partenaires au développement aux défis de la malnutrition.
Paméla Dounian-Doté
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