BAKOUMA, le 12 novembre 2020(RJDH)---Plusieurs projets notamment pour la protection et la prise en charge des enfants issus des groupes armés ont été
BAKOUMA, le 12 novembre 2020(RJDH)—Plusieurs projets notamment pour la protection et la prise en charge des enfants issus des groupes armés ont été lancés le mardi 10 novembre dernier à Bakouma. Un programme financé par l’Unicef en Centrafrique et cible cinq sous-préfectures du Mbomou, situées au Sud-est du pays.
Les sous-préfectures du Mbomou situées au sud-est de la République Centrafricaine, à savoir Bakouma, Bangassou, Gambo, Rafai et Ouango sont visées par ce projet orienté en faveur des enfants vulnérables et ceux sortis des groupes armés.
Dans ce programme présenté par le chef de projet à l’Unicef bureau zone sud-est, Leonel Jephté Bonailimaté, il est question de prendre en charge des enfants issus des groupes armés, la lutte contre les violences faites aux enfants dans les régions, « nous allons mettre en œuvre plusieurs activités qui concernent, la prise en charge des enfants issus des groupes armés, la lutte contre les violences faites aux enfants. Nous avons également un programme d’accompagnement psycho-social des enfants sortis des groupes armés », a présenté le chef de projet lors de la cérémonie en présence des autorités administratives et locales de Bakouma.
Le projet a prévu la création des « espaces amis », pour des jeux des enfants qui seront encadrés par les moniteurs recrutés déjà en octobre dernier dans les régions. « Le travail que nous allons faire consiste à identifier ces enfants issus des groupes armés en collaboration avec les leaders communautaires », ajoute-t-il.
Pour les questions de soins, des cliniques mobiles seront créées à Nzako et la fourniture des actes de naissance aux enfants qui ne disposent pas de ce premier document citoyen.
Ces activités ont été lancées après plusieurs enquêtes réalisées dans le Mbomou, où il ressort de ces enquêtes, que plusieurs enfants sont maltraités ou enrôlés dans les groupes armés, cela constitue une violation de leurs droits.
La Déclaration des droits de l’enfant, stipule que : « l’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et des soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée avant comme après la naissance ». /Jean Marie Anibikouma.
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