Centrafrique : UNICEF et MINUSCA satisfaits de la promulgation du code de protection de l’enfance par le chef de l’Etat BANGUI, 16 Juin 2020(RJDH
Centrafrique : UNICEF et MINUSCA satisfaits de la promulgation du code de protection de l’enfance par le chef de l’Etat
BANGUI, 16 Juin 2020(RJDH) — Dans une déclaration commune publiée le 15 juin 2020, les représentants de l’UNICEF et de la MINUSCA saluent la promulgation hier du code de protection de l’enfance par le chef de l’Etat qui, selon eux, annonce un avenir meilleur pour les enfants centrafricains.
Le Président de la République a choisi promulgué la loi sur le code de protection de l’enfance à la veille de la célébration de la journée de l’enfant africain le 16 Juin de chaque année. Ce qui est hautement apprécié par les Représentants de l’UNICEF et de la MINUSCA, Christine Muhigana et Mankeur Ndiaye.
Dans leur déclaration commune, c’est un moment historique pour des millions d’enfants dans le pays tout en saluant les avancées enregistrées dans ce processus. « Après l’adoption du code en février dernier, nous sommes très heureux de cette étape décisive à la veille de la Journée internationale de l’enfant africain, qui témoigne de la volonté et de l’engagement du gouvernement centrafricain à renforcer le cadre institutionnel juridique pour la protection de chaque enfant ».
Désormais, notent-ils, ce code vient encadrer la protection de l’enfant.« A partir d’aujourd’hui, tous les enfants, quels qu’ils soient et où qu’ils soient, pourront compter sur une protection renforcée et une meilleure reconnaissance de leurs droits. Cela inclut le droit d’avoir un nom, d’avoir un accès à la santé et à l’éducation, de vivre dans un endroit où ils se sentent en sécurité, ainsi que le droit d’être protégés contre la violence, l’exploitation et les abus »
Dans le même document, il est précisé que 800 000 enfants centrafricains ont besoin de protection. « Les enfants sont parmi ceux qui ont le plus souffert des conséquences de la crise actuelle et représentent près de la moitié des 2,6 millions de personnes qui auront besoin d’une aide humanitaire en 2021. Cette année, 800 000 d’entre eux auront besoin d’être protégés contre la violence, y compris la violence sexuelle et basée sur le genre », peut-on lire dans la déclaration.
« Grâce à ces mécanismes de protection, le code jette les bases d’un environnement protecteur sûr, permettant aux enfants de l’être à nouveau et de commencer à construire l’avenir dont ils rêvent », ont-ils salué.
Les deux institutions, en poursuivant, se félicitent de l’interdiction du recrutement et de l’utilisation des enfants de moins de 18 ans dans les groupes armés dans le code. « Nous nous félicitons également en particulier de l’interdiction explicite du recrutement et de l’utilisation d’enfants de moins de 18 ans dans les groupes armés, ce qui soutiendra les efforts en cours pour démobiliser et réintégrer les enfants et les jeunes dans leurs communautés, ainsi que la protection des écoles, des hôpitaux et de l’aide humanitaire aux enfants ».
En 2018, avec l’appui de l’UNICEF et du ministère en charge de la promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’Enfant, les organisations de la société civile dont RJDH-RCA, CPDE, WALT ont mené des plaidoyers auprès des institutions de la République pour son adoption.
Bienvenue Marina Moulou-Gnatho