BANGUI, le 28 Juillet 2024 (RJDH) --- L’accusé Zakaria Chétou alias Nourrédine est condamné ce lundi 22 juillet à la Cour d’Appel de Bangui à des
BANGUI, le 28 Juillet 2024 (RJDH) — L’accusé Zakaria Chétou alias Nourrédine est condamné ce lundi 22 juillet à la Cour d’Appel de Bangui à des peines des travaux forcés à perpétuité. Il est reconnu coupable de crime d’homicide volontaire sur le défunt Mahamat De Base et coupable du meurtre d’un Pasteur au Km5 dans le 3ème Arrondissement de Bangui.
Le 17 mai 2020, une bagarre avait opposé la défunte victime Mahamat de Base et l’inculpé Zakaria Chétou aux environs de 19 heures, pour question d’espace pour la vente des planches en face de la Mosquée centrale. L’inculpé appuyé par ses acolytes a poignardé mortellement la victime.
Le 07 février 2020, l’inculpé a encore assassiné par balle Jean Paul Sankagui, Pasteur de l’église du Christ au thorax en plein jour, au quartier Ramandji dans le 3ème Arrondissement. Ces faits sont punis selon les articles 51 et 52 du code pénal Centrafricain.
Le parquet représenté par le 3ème Avocat général près la Cour d’Appel de Bangui a requis une peine des travaux forcés à perpétuité pour ces infractions. Le conseil de l’accusé Maître Saulet a plaidé non coupable pour son client.
La Cour criminelle de Bangui condamne l’inculpé à des peines des travaux forcés à perpétuité, pour avoir « commis le crime d’homicide volontaire, conformément aux dispositions des articles 51 et 52 du code pénal Centrafricain », verdict prononcé par le magistrat Thierry Joachim Pessiré, Président de la séance.
Il a été interpelé lors d’une patrouille de l’Office Central des Répressions et du Banditisme (OCRB) et placé sous mandat de dépôt le 14 juillet 2021. Il est rendu coupable des faits qui lui sont reprochés ce lundi 22 juillet 2024 et il est condamné à des peines des travaux forcés à perpétuité.
L’article 51 du code pénal stipule que « l’homicide commis volontairement est qualifié meurtre » et l’article 52 souligne que « tout coupable de meurtre est passif de la peine des travaux forcés à perpétuité ». Auguste Bati-Kalamet validé
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