Centrafrique : Une partie de la ville de Kouango à nouveau contrôlée par des éléments de la Séléka

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Centrafrique : Une partie de la ville de Kouango à nouveau contrôlée par des éléments de la Séléka

KOUANGO, le 03 Décembre 2021(RJDH)----Depuis trois jours, une partie de la sous-préfecture de Kouango dans la Ouaka est contrôlée par des éléments de

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KOUANGO, le 03 Décembre 2021(RJDH)—-Depuis trois jours, une partie de la sous-préfecture de Kouango dans la Ouaka est contrôlée par des éléments de la Séléka. Cette présence a poussé des centaines de personnes à quitter la ville vers le Congo démocratique pour certaines, sur les sites de l’Eglise Catholique et de la Minusca pour d’autres. Le député de la ville de Kouango Louis Marie Zoumara craint le pire.

La ville est attaquée dans la matinée du jeudi 2 Décembre par des éléments armés proches de la Coalition des Patriotes pour le Changement(CPC). Deux personnes, dont une femme, selon des sources locales ont trouvé la mort ainsi que des blessés.

Une partie de la population de Kouango, craignant les violences s’est réfugiée au Congo Démocratique tandis que d’autres sur les deux sites des déplacés ou dans la brousse. La localité est contrôlée en partie par des rebelles en raison d’un faible effectif des Forces armées centrafricaines. Certaines personnes ont trouvé refuge à la base de la Minusca proches de l’aérodrome.

«Les habitants ont passé la nuit à ciel ouvert sous la pluie battante. La situation humanitaire, c’est ce que nous craignons pour ne pas justement tomber dans un cycle de recrudescence de pandémie ou de maladies infectieuses notamment choléra, le paludisme et bien d’autres. Ce matin, les rebelles qui se sont retirés de la ville le jeudi après l’attaque, sont une fois de plus vue à travers la ville, selon le constat de la population », a déploré l’honorable Louis Marie Zoumara joint au téléphone par le RJDH.

Depuis quelques jours, des rumeurs d’une attaque imminente sur la ville circulent, ajoute-un notable à Kouango, « mais le gouvernement ou les autorités locales n’ont pas pris des mesures pour y faire face ».

Le RJDH

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