HomeActualités

Centrafrique : Une jeune femme mortellement poignardée par son amant à Berberati

Centrafrique : Une jeune femme mortellement poignardée par son amant à Berberati BERBERATI, le 15 janvier 2020 (RJDH) ---Une jeune femme de 30 ans

Centrafrique : Des agences de l’ONU et ONGs s’engagent à lutter contre les vindictes populaires à Kaga-Bandoro dans la Nana-Gribizi
Centrafrique : La première session ordinaire de l’Assemblée nationale convoquée dans le pays
Centrafrique : Bangui et d’autres villes passeront en mode de compteurs prépayés cette année, annoncent des sources concordantes de l’ENERCA
Centrafrique : Une jeune femme mortellement poignardée par son amant à Berberati

Centrafrique : Une jeune femme mortellement poignardée par son amant à Berberati

BERBERATI, le 15 janvier 2020 (RJDH) —Une jeune femme de 30 ans est mortellement poignardée par son amant sous l’effet de la jalousie, le 12 janvier dernier au quartier Poto-Poto dans la ville de Berberati au sud-ouest du pays. Le suspect est entre les mains de la gendarmerie pour des enquêtes indique un témoin qui a requis l’anonymat.

Les faits se sont produits le dimanche 12 janvier dernier au quartier Poto-Poto dans le 5e arrondissement de la ville de Berberati. De sources locales, l’auteur de cet acte criminel aurait soupçonné son amie d’avoir de relations amoureuses avec un autre homme.  « Sous l’effet de la jalousie, il a agressé la victime à l’aide d’un couteau après l’avoir copieusement rossé de coups suivis de torture. Des traces des sévices corporels sont visibles sur la victime. Ce n’est pas la première fois qu’il puisse agir ainsi, il a juste récidivé et cette fois, la mort s’en est suivie », ont témoigné au RJDH les parents de la victime.

« Le suspect a eu la vie sauve grâce à l’intervention de la gendarmerie locale car, les jeunes du quartier et les parents de la victime, sous l’effet de colère, ont voulu en découdre avec lui », indique une source proche de la gendarmerie locale.

Ces types de violences à l’égard des femmes à Berberati préoccupent les autorités locales car, à en croire les activistes des droits de l’homme de la ville. C’est le deuxième du genre pour ce mois de janvier ajoute la même source, « Deux autres présumés coupables de mêmes cas se trouvent actuellement au niveau de la gendarmerie pour nécessité d’enquête».

Les autorités politico- administratives, locales et les activistes des droits de l’homme ont fermement condamné ces pratiques sur les jeunes filles en promettant la justice aux victimes.

Jean Claude Gnapongo