Centrafrique : Une fille de 25 ans placée en détention à Berberati pour tentative d’empoisonnement BERBERATI, le 06 décembre 2019 (RJDH)---Une fi
Centrafrique : Une fille de 25 ans placée en détention à Berberati pour tentative d’empoisonnement
BERBERATI, le 06 décembre 2019 (RJDH)—Une fille de 25 ans a tenté d’empoisonner certains membres de sa famille à l’aide de raticide le mercredi 04 décembre à Berberati. A l’origine, une mésentente entre elle et ses parents depuis quelques jours qui l’a conduit à cette pratique. Elle a été arrêtée et placée en détention à la gendarmerie locale de Berberati.
Les informations RJDH ont indiqué que la fille à utiliser le raticide pour empoisonner les membres de sa famille en raison d’une mésentente continuelle entre eux, « cette dernière a empoisonné tous les aliments qui s’y trouvent à l’intérieur de la maison avec du raticide. L’acte a eu lieu au quartier Cité Gérard dans le 1er arrondissement de Berberati alors que les membres de la famille étaient absents de la maison », témoignent une source proche de la gendarmerie locale contactée par RJDH.
Les habitants du quartier Cité Gérard ont, de leur part, témoigné que l’acte posé par cette fille est justifié car, selon eux, sa famille ne lui témoigne pas de l’amour, « elle se sent rejetée et c’est ce qui justifie son acte. Elle disait à ces amis qu’elle commettrait un crime avant de s’évanouir dans la nourriture car elle déteste ses parents qui ne lui témoignent assez de l’amour », rapportent ces personnes.
« La trace du poison est visible dans les repas. La coloration de la nourriture est anormale, c’est ce qui a attiré notre attention », témoigne le père de la famille, victime de tentative d’empoisonnement.
La gendarmerie, informée de la situation, a mis la main sur la fille et elle est dans ses locaux pour nécessité d’enquêtes. « Elle est majeure et elle est sous le coup de l’article 51 du Code Pénal qui stipule que : est qualifié d’empoisonnement, tout attentat à la vie d’une personne par l’effet de substances qui peuvent donner la mort plus ou moins promptement, de quelque manière que ces substances aient employées ou administrées, et quelles qu’en aient été les suites ».