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Centrafrique : Un poste des Anti-Balaka proche du site PK 3 de Bria démantelé par la MINUSCA

Centrafrique : Un poste des Anti-Balaka proche du site PK 3 de Bria démantelé par la MINUSCA BRIA, le 25 Novembre 2019 (RJDH)---Les casques bleus

Journal RJDH CHRISTELLE FANDOMA DU 16 JANVIER 2022 français
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BRIA, le 25 Novembre 2019 (RJDH)—Les casques bleus basés à Bria ont démantelé le samedi 23 novembre un poste de contrôle des miliciens antibalaka à Bria. Ces derniers mécontents ont manifesté vivement créant ainsi un climat de terreur sur le site des déplacés de PK3 de la ville.

L’opération des casques bleus visait un poste de police établi depuis quelque temps par les miliciens antibalaka à quelques mètres du site des déplacés de PK3 à Bria. De différentes sources locales et bien introduites ont indiqué que ce poste faisait office à lui de la gendarmerie et d’une quelconque juridiction.

« Ils se sont transformés en policiers et gendarmes. Ils jugent et tranchent les affaires civiles et autres. Ils emprisonnent les gens, organisent des procès comme au tribunal, rackettent les populations et perçoivent des taxes illégales », a rapporté au RJDH un déplacé du site de PK3 à Bria.

Après plusieurs plaintes formulées par les déplacés face à cette anarchie, « les forces mauritaniennes de la Minusca ont réussi à démanteler samedi dernier ce poste, deux  miliciens Anti-Balaka en faction ont été interpellés et leur poste a été complètement détruit », confie un autre habitant.

Enragés à cause de l’arrestation de leurs frères d’armes, les miliciens ont bouclé tout le secteur du PK3 pour exiger leur libération immédiate et sans condition.« Toute la journée du samedi, le secteur est paralysé, des détonations d’armes de fabrication artisanale et industrielle fusent de partout durant plusieurs heures, faisant fuir des milliers de personnes dans la brousse ».

Après des pourparlers engagés avec ces derniers, les barricades sont enlevées et les véhicules circulent librement et les commerces ont rouvert, « parce que les deux miliciens arrêtés ont été relâchés par les forces onusiennes dans le souci de ne pas envenimer la situation », témoigne une autorité locale.

Les activités ont repris le 24 novembre dans la ville après deux jours de paralysie.