BANGUI, le 24 Mars 2024(RJDH) ---La Haute autorité de la bonne gouvernance et la Minusca ont initié un mécanisme de protection des droits des min
BANGUI, le 24 Mars 2024(RJDH) —La Haute autorité de la bonne gouvernance et la Minusca ont initié un mécanisme de protection des droits des minorités en Centrafrique. Cet instrument juridique prévoit un certain nombre de dispositions pouvant assurer le respect des droits des peuples autochtones et minorités dans les instances publiques de décisions.
La République Centrafricaine a ratifié la Convention 169 de l’Organisation Internationale du Travail(OIT) relative à la protection des minorités et peuples autochtones. Depuis cette ratification, le pays n’a pas encore mis en œuvre un mécanisme national visant à protéger, promouvoir et assurer le respect des droits des peuples autochtones et minorités (peulh, pygmées et les Albinos).
En dépit de cette ratification, leur représentativité dans les instances publiques de décisions demeure encore déficitaire. C’est dans ce contexte que la Haute autorité chargée de la bonne gouvernance dont l’une des missions est de prévenir et lutter contre la mauvaise gouvernance, a tenu mettre en place cette structure et mécanisme avec l’appui financier de la Minusca.
« Le projet en cours d’élaboration vise à mettre en place une structure pour la protection et la promotion des droits des minorités et des autochtones. Notre souci est de faire en sorte que toutes les personnes soient traitées de manière légale », a réitéré Sylvestre Pakabomba Mukengué, spécialiste des droits de l’Homme à la division des Droits de l’Homme à la Minusca.
Un comité de suivi de ce programme est mis en place et sera assuré par la Haute autorité de la bonne gouvernance a défini le président de la commission spécialisée à la Haute autorité de la bonne gouvernance Zéphirin Mogba.
Des campagnes de sensibilisation des autorités locales, des services déconcentrés, des organisations de la société civile et d’autres couches sociales seront organisées en vue de mobiliser tous les acteurs afin d’asseoir ce mécanisme.
Isaac-Gaël-Séléyin
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