BANGUI, le 4 juillet 24(RJDH) —l’insécurité persiste ces derniers temps dans certaines villes de l’intérieur du pays. C’est le cas du village Nzoro, localité située à 25km de Ngaoundaye et à 17 km Ndim dans la préfecture de Lim-Péndé.
Il s’agit d’un jeune garçon âgé de 18 ans, assassiné par les groupes rebelles des 3R. L’acte criminel s’est produit le mardi 02 juillet 2024 aux environs de 23h. Une information confirmée par les autorités locales de cette ville, autorités contactées par le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme.
Comme certains habitants des villes de l’arrière-pays, la population du village Nzoro vit dans l’inquiétude depuis le mardi 02 juillet 2024 à cause de cet acte crapuleux attribué aux bandits armés des 3R qui ne cessent de faire irruption ces derniers temps dans cette partie du pays.
«Cette situation a occasionné le déplacement de certains villageois pour d’autres villes aux fins de se mettre à l’abri. Ce déplacement massif des populations a accru la démographie des villes d’accueil ayant pour corollaire une surenchère sur les produits de première nécessité sur le marché », a confié une source locale qui a requis l’anonymat.
« Ils sont au nombre de 5 peuhls, tous en armes, qui ont fait irruption dans la maison d’un pasteur où ils se sont emparés des biens et d’une somme d’argent avant de se retirer ; après leur forfait, Ils sont encore entrés chez un boutiquier pour voler ses marchandises. C’est à ce moment précis là que le jeune commerçant qui a entendu du bruit provenant de sa boutique est sorti pour s’enquérir de ce qui se passait. Les agresseurs l’ont alors abattu sans sommation», a poursuivi le témoin. « Il est difficile pour les habitants actuellement d’aller au champ au-delà de 5km du village pour vaquer à leurs occupations» a-t-il conclu.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle exaction se produit dans cette zone. Le dernier cas remonte à la semaine surpassée où un jeune homme d’une trentaine d’années a trouvé la mort au village Zolé par ces mêmes groupes rebelles, raison pour laquelle la majorité de la population se sont enfuis pour se réfugier à Bocaranga pour certains et d’autres à Ndim.
Une situation qui devrait interpeller le gouvernement centrafricain à renforcer l’effectif des éléments de forces de défense et leurs alliés déployés dans cette zone afin de garantir la sécurité de la population de cette localité qui a tant souffert.
Sandra Cynthia Belly
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