Centrafrique : Un jeune garçon torturé par une voisine à Bimbo BANGUI, le 19 novembre 2019 (RJDH) --- Un jeune garçon âgé d’une douzaine d’année
Centrafrique : Un jeune garçon torturé par une voisine à Bimbo
BANGUI, le 19 novembre 2019 (RJDH) — Un jeune garçon âgé d’une douzaine d’années accusé d’avoir volé l’argent, a été torturé le 12 novembre dernier par une dame à Bimbo dans l’Ombella Mpoko.
Les témoins indiquent que cet enfant est fréquent chez elle et faisait souvent les courses de cette dame. C’est ainsi que le 12 novembre dernier, après avoir constaté qu’une somme d’argent (200 000 FCFA) aurait disparu de sa maison, la femme a mis à l’index son petit protégé d’être l’auteur du vol.
A l’insu des parents du môme, elle est allée chercher l’enfant à l’école pour le conduire au Km5 pour être torturé par un groupe d’autodéfense afin de lui tirer quelques aveux. Sans succès, « elle le ramène à l’antenne de l’OCRB des 92 logements où l’enfant a encore subi des sévices corporels le laissant dans un état préoccupant, selon les témoignages », explique un autre témoin.
« En notre absence, la dame est allée enlever l’enfant à l’école et l’a emmené dans une maison inhabitable au Km5 où il a été torturé par un groupe d’autodéfense. Ces derniers ont voulu égorger l’enfant, c’est ainsi qu’elle va le conduire au commissariat de l’OCRB des 92 logements où l’enfant a encore subi d’interrogatoires intense s’accompagnés de coup de fouets. Insatisfaite de la réponse de l’enfant, elle l’emmène enfin à Kpéténé pour continuer ses actions machiavéliques sur l’enfant », a témoigné un parent de l’enfant violenté, en précisant que, « l’enfant a eu la vie sauve grâce à l’intervention du chef de quartier ».
Son processus vital est engagé car, « un enfant de cet âge ne saurait résister à une telle décharge de torture, pour le moment l’enfant est mis sous traitement de 45 jours par le médecin, car il a les deux mâchoires cassées ce qui provoque chez lui une déformation physiologique. Nous réclamons la justice pour éviter qu’un tel acte se reproduise sur les mineurs», a souhaité le père de l’enfant.
La présumée coupable se trouve en ce moment entre les mains des éléments de l’Unité Mixte d’Intervention Rapide et de Répression contre les Violences faites aux femmes et filles (UMIRR).