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Centrafrique : Un homme d’une quarantaine d’année assassiné par des hommes armés au village Banguerem à 70 Km de Bouar

Centrafrique : Un homme d’une quarantaine d’année assassiné par des hommes armés au village Banguerem à 70 Km de Bouar BOUAR, le 20 juillet 2021(R

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Centrafrique : Un homme d’une quarantaine d’année assassiné par des hommes armés au village Banguerem à 70 Km de Bouar

BOUAR, le 20 juillet 2021(RJDH) — Le village Banguerem situé à 70 Km au sud de la ville de Bouar, a enregistré un cas de décès le 17 juillet dernier après que des éléments de la Coalition des Patriotes pour le Changement(CPC) aient investi la localité. Il s’agit d’un commerçant d’une quarantaine d’année dont les circonstances n’ont pas été élucidées selon les témoignages des habitants contactés par le RJDH ce mardi 20 juillet 2021.

Depuis plusieurs semaines, la présence des éléments des 3R coalisés à la CPC est signalée aux alentours de Bouar, dans la Nana-Mambéré au Nord-ouest de la République Centrafricaine. Ces mouvements créent la psychose au sein des habitants et réduisent les activités commerciales et champêtres à l’exemple des villages Banguerem, Sandah, Mboula et Zaïre-Nana.

Le 17 juillet dernier au village Banguerem, localité située à 70 kilomètres de Bouar, un jeune commerçant a été tué par des hommes armés proches des 3R. L’information est confirmée par un artisan minier  joint au téléphone par le RJDH.

« Effectivement, il a été assassiné par des éléments de la CPC le 17 juillet dernier. Cette situation crée la psychose suite au mouvement constant de ces éléments dans la localité. Les dispositifs sécuritaires doivent être renforcés dans ces localités afin d’éviter ces mouvements récurrents des rebelles. Vous conviendrez avec moi que, quand ces bandits constatent que les forces régulières ne sont pas présentes dans ces zones, ils tuent et pillent dans cette partie du pays », a-t-il témoigné.

Une autorité locale déplore les multiples cas de violences armées et demande à ce que, des patrouilles soient régulièrement effectuées dans les périphéries, car, dit-elle, « la libre circulation des biens et des personnes est perturbée. Des actes de violences ne cessent d’être commis par des hommes armés assimilés aux éléments de la Coalition des Patriotes pour le Changement(CPC). Cette condition d’insécurité a freiné l’élan des efforts des autorités pour le déploiement de l’autorité de l’Etat, les activités agricoles et commerciales au village Banguerem et ses environs », a déploré cette source locale.

Plusieurs exactions ont été commises dans le pays par des hommes armés. Ces actes sont souvent attribués aux forces de défense intérieure et leurs alliés. Alors que la vie de tout citoyen est garantie par la Constitution et la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en son article 03 qui stipule que : « toute personne a droit à la vie à la liberté et la sûreté de sa personne. »

Carlos Watou.

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