Centrafrique : Un corps sans vie découvert dans un puits à Bouar à l’Ouest du pays BOUAR, le 20 janvier 2020 (RJDH)---Un corps sans vie a été retr
Centrafrique : Un corps sans vie découvert dans un puits à Bouar à l’Ouest du pays
BOUAR, le 20 janvier 2020 (RJDH)—Un corps sans vie a été retrouvé ce lundi 20 janvier 2020 dans un puits appartenant à une famille à Bouar. Selon les informations RJDH, la victime est une ex-combattante âgée de 21 an, démobilisée dans le programme du DDRR lancé à Paoua par les autorités centrafricaines.
De sources locales, la victime est une ex-combattante démobilisée présente à Bouar dans le cadre de suivi de programme de réinsertion sociale à Bouar. Son corps a été découvert dans le puits de la famille Radjago ce lundi 20 janvier au quartier centre commercial dans le 3e arrondissement de la ville de Bouar. Les premiers éléments d’informations indiquent que la défunte, était sortie avec sa sœur pour déjeuner au restaurant « La Confidente ».
« Aux environs de 20 heures, elle a pris congé de sa sœur pour aller se soulager. Après l’avoir attendu en vain, sa sœur imaginait qu’elle serait partie avec un homme et sans s’inquiéter, elle est rentrée », à en croire les témoignages.
La découverte macabre a été faite ce matin par des enfants qui étaient venus de bonne heure puiser de l’eau dans la concession de la famille Radjago, selon les récits. « Nous avons été alertés par des enfants qui étaient venus cherchés de l’eau. Nous sommes venus voir que le corps submergeait sur l’eau. C’est ainsi que nous avons appelé la police et la gendarmerie pour venir faire le constat. C’est pour la première fois que nous puissions faire face à ce genre de situation traumatisante », a fait savoir le propriétaire du puits.
Saisie de l’affaire, la gendarmerie locale a ouvert une enquête pour établir les circonstances du décès de cette fille venue de Bangui. Même si les raisons de sa mort ne sont pas encore connues, d’autres témoins ont indiqué à la police judiciaire que la défunte, Audrey Santoua, était ivre la nuit précédant sa mort. « C’est juste une hypothèse et on ne se fonde pas sur l’hypothèse mais l’enquête judiciaire nous permettra d’établir la vérité », a confié au RJDH une source proche du parquet général de la Cour d’Appel de Bouar.
Le corps se trouve actuellement à la morgue de l’hôpital de Bouar en attendant son transfèrement à Bangui.
Constant Ndolo-Babou