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ZEMIO 04 Septembre 2023(RJDH)—A Zemio dans le Haut-Mbomou, un cas de braquage s’est soldé par la mort d’un commerçant dans la nuit du dimanche 03 à lundi 04 septembre. C’est aux environs de 23 heures qu’il a été assassiné par des hommes armés non identifiés. Une information confirmée par des sources locales contactées par le RJDH qui ont rapporté que ces malfrats ont emporté une importante somme d’argent et des objets.
Ce cas d’assassinat est enregistré dans la ville et dans un contexte marqué par des attaques perpétrées par des bandits armés alors qu’une mission de DDR séjourne dans la ville pour des opérations du désarmement volontaire.
Malgré le processus du DDR lancé à Zemio, les habitants continuent de subir des violences. Beaucoup sont attribuées aux groupes armés dont un dernier cas de braquage à main armée remonte en date du lundi 04 Septembre 2023, où « un commerçant a été assassiné à son domicile par des bandits armés », a confirmé une source locale proche de l’événement.
« Aux environs de 23h des hommes armés ont investi le domicile de la victime du nom de Justin Béko au quartier Kondo. Ayant entendu un bruit, il voulait sortir et les malfrats ont cassé sa porte et l’ont abattu. Il a reçu une balle au niveau de sa poitrine et ses reins », témoigne un autre habitant qui a requis l’anonymat.
Après avoir commis le forfait, ils ont emporté une importante somme d’argent et d’autre bien appartenant à sa femme et ses enfants notamment des téléphones et une pièce d’identité. « Il a été transféré à l’hôpital par des jeunes pour des soins, malheureusement il a succombé de ses blessures à l’hôpital de Zemio», a rapporté une source hospitalière jointe au téléphone par le RJDH.
Depuis plusieurs années la ville de Zemio, située à plus de 1100 km de la capitale est abandonnée et est occupée par des éléments de l’Union pour la paix en Centrafrique(UPC) d’Ali Darass. L’absence des forces de défense de sécurité ouvre la voie aux violences armées dont sont souvent victimes, la population qui en appelle, « au déploiement des forces armées centrafricaines afin de faciliter le couloir humanitaire ».
Jocelyne Nadège Kokada
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