BNGUI, le 3 juillet 2024 (RJDH) — Un homme et deux de ses enfants ont été tués par les éléments de l’UPC à Gouyanga, village situé à 65km de Zemio sur l’axe Djemah. L’acte s’est produit le 02 juillet 24 dans les après-midi. Alors que la victime et sa famille revenaient du champ. Une information confirmée au RJDH par un habitant de la ville qui a requis l’anonymat.
Malgré le redéploiement des forces armées centrafricaines à Zemio dans le Haut Mbomou, l’insécurité persiste toujours dans certaines localités proches de la ville. Le 2 juillet 2024, un maître-parent et deux de ses enfants ont été tués au village Gouyanga, village situé à 65 km de la ville. Un acte attribué aux éléments de l’UPC encore présents dans les axes. C’est ce qu’a indiqué un habitant de Zemio contacté le 3 juillet par le RJDH. Selon cette même source, la femme de la victime est transférée à l’hôpital secondaire de Zemio pour des soins intensifs.
« Les habitants du village Gouyanga vivent dans la psychose après la mort de cet enseignant et ses enfants. Pour se mettre à l’abri des violences, les populations sont obligées de fuir dans la brousse. Pour l’heur, les activités sont paralysées dans cette localité. Les éléments de l’UPC auraient commis cet acte en guise de représailles suite aux opérations des éléments du groupe A Zandé Anikpigbi. Face à cette situation, nous demandons le renforcement des dispositifs sécuritaires pour le bien être de la population », a déclaré cette source.
« La femme de la victime est grièvement blessée par balle. Nous sommes en train de tout faire pour la sauver Le traitement est toujours en cours », a expliqué une source médicale proche du centre de santé de Koumboli.
Malgré la présence des forces armées centrafricaines et leurs alliés russes à Zemio, les éléments de l’UPC ne cessent de commettre des exactions sur les populations dans les périphéries de la ville.
Sandra Cynthia Belly.
COMMENTS