HomeActualitésSécurité

Centrafrique : Reprise des activités à Bakouma après un mouvement d’humeur par les  éléments des forces armées (FACA) détachés dans la localité

BAKOUMA, le 28 Août 2024 (RJDH) --- Le calme est revenu à Bakouma dans la préfecture du Mbomou après les mouvements d’humeur orchestrés par des é

Centrafrique : L’église Coopération Evangélique de Lakouanga, en marche vers les projets de société en faveur  du développement
Centrafrique : Le Cardinal Nzapalainga, Archevêque de Bangui inaugure et bénit un nouveau bâtiment de l’école à  Bogangolo, localité située à 171 km de Bangui
Centrafrique : La coordination politique du parti RDC rejette la décision de la Cour de Cassation confiant l’organisation du Congrès dudit parti au groupe  des députés du parti

BAKOUMA, le 28 Août 2024 (RJDH) — Le calme est revenu à Bakouma dans la préfecture du Mbomou après les mouvements d’humeur orchestrés par des éléments des forces armées centrafricaines détachés dans cette ville. Ces éléments réclament du gouvernement le versement de leur prime globale d’alimentation (PGA) en souffrance depuis des mois.

De source autorisée contactée par le RJDH,  «tout  a commencé  le vendredi 23 Août dans la matinée.  Les éléments des FACA avaient manifesté leur mécontentement, revendiquant du gouvernement le payement de leur  prime global d’alimentation (PGA). D’après leurs explications, c’est depuis  leur  arrivée dans la localité il y a de cela deux ans et six mois que ces éléments n’ont pas perçu cet argent qui leur revient de droit, ce qui rend  leurs conditions de vie  difficiles ». a informé la source.

« Cette manifestation a paralysé toutes les activités commerciales dans la ville. Les protestataires ont même projeté de fermer les formations sanitaires. Le dimanche 25 Août dans la matinée, ils ont demandé à ce que les activités puissent  reprendre leur cours. C’est ainsi que les portes des boutiques se sont à nouveau ouvertes et les activités commerciales ont repris leur cours», a indiqué cette source qui a requis l’anonymat.

Et d’ajouter, «notre inquiétude est de constater que malgré cette reprise des activités, ces éléments n’ont pas encore repris leur travail car beaucoup sont encore dans des tenues civils et nous ne savons pas encore ce que cela cache.»

La question de la prise en charge alimentaire des éléments de  forces armées centrafricaines détachées dans l’arrière-pays reste un défi majeur, pourtant  ceci est un droit prescrit.

 Le gouvernement se doit de tout mettre en œuvre pour pallier ce  problème puisque s’il affirme que la sécurité fait partie des priorités du moment, il doit s’assumer pour éviter le parjure et éviter des désagréments futurs.

Guy Florentin Outiama

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: