BANGUI, 20 juillet 2024(RJDH)…. La plateforme «béoko», contrairement à d’autres partis d’opposition en République centrafricaine, s’active
BANGUI, 20 juillet 2024(RJDH)…. La plateforme «béoko», contrairement à d’autres partis d’opposition en République centrafricaine, s’active dans les préparatifs des élections locales. Les formateurs des formateurs ont renforcé les capacités de ses membres sur des cas pratiques pouvant subvenir lors des prochaines échéances électorales.
C’est dans cette optique qu’à l’approche de ces échéances locales, régionales qui se pointent à l’horizon qu’une journée de réflexion a été organisée basée sur des cas pratiques.
Il est question de s’imprégner du nouveau code électorale promulgué des critères d’éligibilité et bien d’autres conditions établies comme le précise l’Honorable Timoléon Mbaïkoua, président du parti centrafricain pour un développement intégré et membre de la plate-forme béoko : «cela fait belle lurette, que les élections locales n’ont pas eu lieu dans notre pays, et il fallait s’organiser, préparer nos adhérents.
Ces formateurs des formateurs sont des leaders des partis politiques de la plate-forme béoko, qui sont formés à cette école. Nous sommes témoins de l’augmentation du nombre des préfectures, sous-préfectures, voire des communes. Donc des cas pratiques sur ces nouveaux découpages, et autres puisque ces élections se feront sur la base des listes ».
Le processus des élections locales est en marche. Toutefois on remarque que la coalition de l’opposition pratique la politique de la chaise vide et proclame sa non-participation à ces échéances.
A cette question, voici la réponse de l’Honorable Timoléon Mbaïkoua : « vous savez, cela est devenu une habitude dans notre pays. Souvent à l’approche des élections, c’est l’opposition qui traine les pas. Nous sommes conscient, en tant que centrafricain que les élections municipales, sont des élections à la base ; on ne peut pas comprendre que l’opposition ne veuille pas y participer. Je fais de la politique ; mais comment je puis représenter la population si je ne participe pas à ces élections ; nous sommes des adversaires politiques et non des ennemis et nous appartenons à un seul pays. Donc nous appelons nos frères de l’opposition à soutenir les efforts du gouvernement en faveur de la démocratie », a conclu Timoléon Mbaikoua.
Même si les enjeux de ces élections locales sont énormes, il faut aussi relever l’importance de la tenue de ces élections tant attendues par la population centrafricaine puisqu’elles ne se sont pas tenues depuis plus de 30 ans.
Christelle Fandoma
COMMENTS