MONGOUMBA, le 14 Novembre 2022(RJDH) ---Mongoumba, une des sous-préfectures de la Lobaye est en difficulté pour se relever sur le plan administra
MONGOUMBA, le 14 Novembre 2022(RJDH) —Mongoumba, une des sous-préfectures de la Lobaye est en difficulté pour se relever sur le plan administratif, éducatif et social. Les raisons sont liées notamment au manque d’infrastructures adéquates qui ralentissent l’émergence de cette ville située à plus de 200 km de la capitale.
La sous-préfecture de Mongoumba est située à près de 200 km de la capitale Bangui. Elle est épargnée des récentes crises qu’a connues le pays et la situation de manière générale est sous contrôle, confirme le sous–préfet par intérim Camille Ngassa en poste depuis deux ans. Ce qui s’explique par la présence opérationnelle des services déconcentrés de l’Etat en dépit de la vétusté des bâtiments administratifs.
Sur le plan éducatif, « seul le bâtiment du lycée est encore en bon état et qui est soutenu par le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés en faisant un don de table-bancs », a expliqué le sous-préfet. Pour le bâtiment de l’école fondamental 1, la dégradation est constatée au niveau des toitures, a-t-il poursuivi, avant de lancer un appel au partenaire de leur venir en aide.
Une autre question préoccupante dans cette partie du pays, c’est la rareté des produits agricoles et alimentaires sur le marché : pour le sous-préfet Camille Ngassa, ces manques de produits ont pour conséquence la cherté de vie ,qui s’explique par la récente inondation qui a ravagé et inondé nombre de champs dans les différents villages à savoir : Ikoumba, Bossarangba, Zinga , Gouga, Moungou ; le sous-préfet lance un appel une fois de plus au gouvernement et aux partenaires , de peur que cela ne soit le vecteur d’une crise !
L’autre préoccupation de l’heure est la question des élections locales en cours ; en répondant à cette question, le sous-préfet affirme « ils y sont informés et ont été formés, sensibilisés par le partenaire, à savoir la MINUSCA, ils sont prêts et n’attendent que le moment venu ».
Christelle FANDOMA.
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