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Centrafrique : Plusieurs  hectares de champs inondés dans la ville de Kabo

Kabo, 10 septembre 2024 (RJDH)… La pluie diluvienne qui s’est abattue sur la ville de Kabo le mois d’Août dernier a engendré des dégâts matériels importants dont l’inondation des champs, aussi l’écroulement des maisons, selon des témoignages de la population de cette Sous-préfecture de l’Ouham Fafa au Nord du pays.

Une situation qui inquiète la population locale qui craint le manque de produits alimentaires et de semences pour l’année prochaine. Joint au téléphone par le RJDH,  Abdel Hatif, autorité municipale la ville de Kabo a expliqué que , «plus de 300 hectares de champs notamment d’arachides, de maniocs, de mils et autres produits sont pour le moment inondés et à la merci des oiseaux ;  des maisons détruites » Et de poursuivre «aussi il faut ajouter à cela de nombreux sinistrés vivant dans des familles  d’accueil».

Vincent Sakoma, l’un des agriculteurs de la ville de Kabo, lui aussi sinistré s’est plaint d’avoir perdu 03 hectares de ses champs, dont 02 hectares de champ d’arachides et un hectare de manioc. Dépassé, il se demande ce qu’il pourra faire pour la nouvelle rentrée scolaire 2024-2025 pour pouvoir inscrire ses enfants à l’école».

Pour sa part, Nam-Guida, responsable de la Croix Rouge Centrafricaine locale   confirme ces pertes : « je confirme le nombre des hectares de champs inondés et l’écroulement des maisons. Toutefois nous continuons  d’enregistrer de nombreux cas de dégâts occasionnés par cette pluie diluvienne».

Justin Bada, président de la jeunesse sous-préfectorale de Kabo déplore la situation dans laquelle se trouve la population de sa localité. Il demande au gouvernement et aux organisations non gouvernementales de leur prêter main forte en termes de vivres et de médicaments afin de soulager leur souffrance car après cette catastrophe la famine surviendra.

Depuis quelques années à chaque saison pluvieuse ce phénomène naturel apparait dans la sous-préfecture de Kabo. Elle engendre de fâcheuses conséquences dont la rareté des produits vivriers sur le marché ce qui conduit parfois à une insécurité alimentaire.

Japhet Béorofei

RJDH

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