BANGUI, le 09 janvier 2025 (RJDH) --- Le Ministre d’état en charge de la justice a procédé les jeudi 2 et vendredi 3 janvier 2025, sur instruction du
BANGUI, le 09 janvier 2025 (RJDH) — Le Ministre d’état en charge de la justice a procédé les jeudi 2 et vendredi 3 janvier 2025, sur instruction du chef de l’état Faustin Archange Touadéra à la libération des 413 détenues de Ngarabga et de Bimbo qui ont été jugé a une peine de moins de 5 ans.
Dans le souci de désengorger les prisons du pays, le Président de la République Faustin Archange Touadera a gracié à la fin de l’année 2024, plus de 400 pressionnés qui ont purgé leur peine allant de 3 ans de prisons et ceux de 3, 5 à 10 ans ont été rendu libres de toutes les charges qui pesaient sur eux après les condamnations.
« J’ose espérer que ces compatriotes qui sont relaxés de la prison vont bien se réadapter dans la société et le temps qu’ils sont pas en détention leur a permis de comprendre l’importance de la liberté ». a expliqué Dr Arnaud Doubaï Abazene, Ministre d’état en charge de la justice.
Le Ministre a également insisté sur la question de réparation « bien que les prisonniers libérés, ils restent redevables devant la justice quant à ce qui concerne les dommages d’intérêt et l’obligation de régler leurs amendes auprès du Trésor public », a spécifié le membre du gouvernement.
L’un de ces ex prisonniers n’a pas manqué de présenter ses remerciements auprès des autorités du pays et appel la jeunesse centrafricaine à préserver leur liberté. « Je remercie beaucoup le président de la République pour ce geste salutaire, car la vie en prison n’est pas facile. J’ai juste fait 5 mois pour des raisons des fausses accusations d’un détournement de fond d’une somme de plus de 2 millions. Je profite pour interpeller les jeunes à valoriser la liberté qui est plus précieuse que tout », a-t-il interpellé.
Cette mesure de libération de 400 prisonniers de la prison civile de Ngaragba et de Bimbo a également pour objectif de réduire la surpopulation des prisons de Ngaragba et de Bimbo, une situation préoccupante depuis plusieurs années.
RJDH
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