BANGUI, le 27 janvier 2020 (RJDH)---Paul Crescent Beninga, porte-parole du Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC), demande la démission du g
BANGUI, le 27 janvier 2020 (RJDH)—Paul Crescent Beninga, porte-parole du Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC), demande la démission du gouvernement de tous les ministres issus des groupes armés qui s’affrontent à Bria, notamment le MLCJ et FPRC, qu’il accuse de perpétrer des crimes contre la population des préfectures de la Vakaga et la Haute-Kotto.
Les principaux auteurs des violences qui se trament à Birao et Bria selon Paul Crescent Beninga du GTSC, « sont les ministres issus du MLCJ et FPRC engagés depuis mi-semestre de l’an dernier dans des violences armées à Amdafock».
« Ce qui se passe est insupportable », s’offusque le Porte-parole du GTSC, en mettant à l’index les responsables des groupes nommés dans le gouvernement qui, selon lui, alimentent ces violences à caractère ethnique. « C’est une situation de génocide qui se dessine sous nos yeux. N’ayant pas peur de mots. Les principales victimes de ces affrontements, ce sont les populations civiles. Ces populations se font massacrer et tuer. Cela a provoqué des déplacements massifs et internes », fustige-t-il.
Il estime que la réaction du gouvernement est flexible et dénonce par la même occasion cette nonchalance à apporter des réponses dans la protection des populations civiles soumises au diktat des groupes armés. « Il n’y a aucune réaction à la hauteur des crimes qui sont commis. Aujourd’hui, il y a un responsable. Il y a une figure marquant de cette situation, c’est le ministre Gilbert Toumou Deya qui est en charge des relations avec les groupes armés et qui est aujourd’hui à la Présidence de la République. Nous dénonçons ce qu’il fait et nous exigeons sa démission et la démission de tous les ministres qui représentent le MLCJ et le FPRC », a exigé Paul Crescent Beninga.
« On ne peut pas être dignitaire et haut-fonctionnaire dans le gouvernement et entretenir le chaos dans le pays. Le peuple va prendre sa responsabilité citoyenne pour les dégager du gouvernement », conclue Paul Crescent Beninga.
Vianney Ingasso.