Centrafrique : Mme Du Proprio, écrivaine Centrafricaine nous dis plus sur son nouveau roman intitulé « ODOUDOU »

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Centrafrique : Mme Du Proprio, écrivaine Centrafricaine nous dis plus sur son nouveau roman intitulé « ODOUDOU »

BANGUI, le 17 fevrier 2025 (RJDH)--- Sainte Heureuse Naomie Bengue Banguitoumba, connue sous le nom de plume Mme Du Proprio, l’Étoile du Drapeau, vie

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BANGUI, le 17 fevrier 2025 (RJDH)— Sainte Heureuse Naomie Bengue Banguitoumba, connue sous le nom de plume Mme Du Proprio, l’Étoile du Drapeau, vient de publier un roman sur les violences basées sur le genre, l’éducation, l’autonomisation des femmes et la résilience face aux épreuves.

Juriste, politologue, communicante, poétesse, écrivaine et activiste, née en République centrafricaine et elle réside au Canada, elle s’engage en faveur des droits des femmes, de la justice sociale et du développement de son pays, elle répond aux questions du RJDH

RJDH : Bonjour  Mme Du Proprio, l’Étoile du Drapeau ! Pour commencer, pouvez-vous  vous présentez ?

SHNBB : Je suis Sainte Heureuse Naomie Bengue Banguitoumba, connue sous le nom de plume Mme Du Proprio, l’Étoile du Drapeau. Je suis juriste, politologue, communicante, poétesse, écrivaine et activiste. Je suis née en République centrafricaine et je réside aujourd’hui au Canada, où je poursuis mon engagement en faveur des droits des femmes, de la justice sociale et du développement de mon pays.

RJDH : Comment avez-vous eu ces ambitions, et cet intérêt pour l’écriture ?

SHNBB : L’écriture est une urgence, un besoin viscéral d’immortaliser des réalités trop souvent passées sous silence. Chaque histoire, chaque souffrance et chaque espoir croisés sur mon chemin nourrissent ma plume.

RJDH : Pouvez-vous nous décrire la façon dont vous avez travaillé pour arriver à la fin de ce voyage littéraire ?

SHNBB : Ce roman est né d’un mélange de recherche, de témoignages et d’introspection. J’écris souvent tard dans la nuit, quand le monde se tait et que les pensées s’amplifient.

RJDH : Une question me vient alors : Pourquoi avoir choisi le titre ODOUDOU, la fille du Cattin pour jeter un coup de projecteur sur la condition des femmes centrafricaines ?

SHNBB : ODOUDOU, c’est chaque femme centrafricaine qui lutte pour exister. Cattin, c’est un quartier de Bangui où se croisent espoir et désillusion, combat et survie; rires et pleures. Ce titre est un hommage à celles qui avancent malgré tout, comme Odoudou, qui dès le premier chapitre Le souffle de Cattin, doit apprendre à survivre dans un environnement hostile, où chaque choix peut être un risque.

RJDH : Vous diriez que ce livre est un vibrant appel aux organisations de lutte contre les violences faites aux femmes et un plaidoyer en faveur de l’émancipation féminine en Centrafrique. Voulez-vous dire quoi par-là ?

SHNBB : Ce livre interpelle, secoue, bouscule. Il met en lumière les violences systémiques, les VGB mais aussi la force des femmes qui refusent de plier sous le poids des traditions oppressives. Le poids des regards en parle bien : ces jugements silencieux qui deviennent des prisons invisibles pour les femmes.

RJDH : Quelles sont les grandes idées de ce roman et où peut-on se procurer ?

SHNBB : Les thèmes majeurs du livre sont :

✅ Les violences basées sur le genre

✅ L’éducation et l’autonomisation des femmes

✅ La résilience face aux épreuves

Le roman sera bientôt disponible en Centrafrique et en ligne.

RJDH : Quelles sont vos sources d’inspiration ? Pourriez-vous citer deux/trois artistes ou personnes que vous admirez ?

SHNBB : Je puise mon inspiration auprès de Michelle Obama, pour sa sagesse et sa détermination. Chimamanda Ngozi Adichie, pour sa plume incisive. Et Olivia Pope, pour sa stratégie et son intelligence politique.

RJDH : Avez-vous des projets en cours en tant que femme engagée dans la défense des droits des femmes ?

SHNBB : Oui ! Je travaille sur un projet de mentorat pour jeunes filles en Centrafrique, et je prépare des conférences ciblées en mon sens et initiatives pour promouvoir l’émancipation féminine. En collaboration avec les acteurs du milieu

RJDH : Que diriez-vous à ceux qui aspirent à devenir auteurs d’un ouvrage un jour ? Quels conseils leur donneriez-vous ?

SHNBB : Lancez-vous ! N’attendez pas le moment parfait. Écrivez, réécrivez, osez. Les rencontres déterminantes jouent un rôle clé dans le parcours d’Odoudou : chaque échange, chaque personne croisée peut changer une trajectoire. C’est pareil pour l’écriture : chaque phrase compte, chaque mot construit votre voix.

RJDH : Et pour finir, avez-vous un message ou des remerciements à partager avec nous ?

SHNBB : Je remercie toutes ces femmes courageuses qui inspirent ce combat, tous ceux qui croient en la puissance des mots, et le Réseau des Journalistes pour le Droit de l’Homme (RJDH) pour leur travail essentiel.

RJDH : Merci !

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