Centrafrique : lutte contre le VIH/SIDA: Faustin Archange Touadera donne l’exemple en se dépistant BANGUI, le 28 janvier 2020 (RJDH) --- Le Comité
Centrafrique : lutte contre le VIH/SIDA: Faustin Archange Touadera donne l’exemple en se dépistant
BANGUI, le 28 janvier 2020 (RJDH) — Le Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS) a lancé mardi 28 janvier 2020, une campagne de sensibilisation sur le VIH, couplée avec le dépistage du personnel de la Présidence de la République.
Cette campagne de sensibilisation et dépistage volontaire s’inscrit dans le cadre du plan stratégique national du Comité National de Lutte contre le VIH/Sida, pour la période de 2016-2020 qui est celui de planifier, de mettre en œuvre et assurer le suivi des actions de la lutte contre le VIH/Sida dans les différents départements du pays.
Le chef de l’Etat, Professeur Faustin Archange Touadera, s’est fait dépister pour l’occasion pour ainsi donner l’exemple à ces collaborateurs car, il ressort d’une étude récente du CNLS, que les gens sont réfractaires à l’idée de se faire dépister. « Faites comme moi », a ainsi déclaré Faustin Archange Touadera, invitant ainsi ses collaborateurs à l’imiter.
Docteur Marcel Massanga, Coordonnateur national adjoint du CNLS, salue l’initiative du chef de l’Etat pour servir de modèle à ces compatriotes, « le chef de l’Etat a préféré personnellement lancé cette campagne de sensibilisation mais aussi se faire dépister pour donner l’exemple à la population Centrafricaine en générale et en particulier à ses collaborateurs de faire autant. C’est une stratégie qui s’inscrit dans le programme national de lutte contre le VIH/SIDA, que nous développons parce que sans le dépistage, il est impossible de prendre en charge une personne qui vit avec le VIH/SIDA », a fait savoir le médecin.
En poursuivant, Marcel Massanga a noté que seul le dépistage demeure le seul moyen efficace pour réduire le taux de prévalence dans le pays. « Le dépistage est considéré comme une stratégie de prévention de l’infection à VIH et donc en mettant en place cette stratégie, on va réduire de manière drastique le taux de la transmission à VIH/SIDA dans notre pays. La prévalence de l’infection à VIH a connu une légère baisse car nous sommes à une prévalence de 3,6 %. On peut dire que ce taux de prévalence reste toujours élevé. Mais si on fait une comparaison par rapport à l’année précédente qui était de 4,7 %, il y a une légère baisse dans la prévalence de cette maladie », a-t-il apprécié.
Carlos Watou