PAOUA, 31 Aout 2024 (rjdh)….. Lancement officiel du projet « cash plus éducation » à Paoua par l’UNICEF en présence de la coordonn
PAOUA, 31 Aout 2024 (rjdh)….. Lancement officiel du projet « cash plus éducation » à Paoua par l’UNICEF en présence de la coordonnatrice de l’action humanitaire en Centrafrique, cheffe de mission. Un appui pour soutenir la résilience et scolarisation des enfants pour cette nouvelle rentrée scolaire.
23 écoles ciblées de cette sous-préfecture sont bénéficiaires dudit projet. Les bénéficiaires sont notamment des enfants déscolarisés, vulnérables, des enfants vivant avec des handicaps et les filles-mères qui n’ont pas la capacité de poursuivre leurs études. Elle concerne uniquement le Fondamental 1 et 2.
Un projet de l’UNICEF, mis en œuvre par le gouvernement à travers le ministère de l’action humanitaire. La remise est faite en présence des autorités locales, sous préfectorale et des responsables des écoles sélectionnés. Chaque enfant bénéficiera de 45 mille francs, tous les trimestres pendant deux ans, c’est à dire jusqu’en 2026.
A en croire Georgine Wabegondjé, cheffe de mission au ministère de l’action humanitaire, cet appui vient redonner du souffle, la chance à ces enfants qui sont sous le choc : soit ils ont perdu leur parent, soit ils sont mariés de force. C’est en cela que se justifie l’objectif de ce projet.
Pour sa part, Amat Mahamat, point focal national au ministère de l’éducation nationale, a relevé les conséquences causées par les différentes crises qui ont secoué le pays, effort salué par la population
En dépit des difficultés que connait le système éducatif centrafricain pour s’améliorer ou encore décoller, le gouvernement fait de son mieux pour pallier les différentes gaps ; aussi il est important de relever l’appui de certains partenaires dans le sens positif aux côtés du gouvernement à savoir l’UNICEF et bien d’autres ONG; appui principalement aux enfants qui ont perdu tout espoir de poursuivre les études dans les zones les plus touchées par les conséquences de cette crise.
Valery Indorotou
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