Centrafrique : l’UNFPA appui les jeunes du 4e Arrondissement, sur des questions de droits humains, de prévention du VIH et du vivre ensemble
Centrafrique : l’UNFPA appui les jeunes du 4e Arrondissement, sur des questions de droits humains, de prévention du VIH et du vivre ensemble.
BANGUI, le 27 juillet 2024(RJDH)…Les jeunes du 4e Arrondissement de Bangui sensibilisés sur les droits humains, les VIH SIDA, la lutte contre la drogue et le vivre ensemble ; grâce au soutien financier de l’UNFPA. C’était le 19 juillet 2024, à la Maison des jeunes dudit Arrondissement.
Plus d’une centaine de jeunes, tous pairs éducateurs ont pris part à cette campagne de sensibilisation. Il faut souligner en passant qu’aujourd’hui ce sont les jeunes qui demeurent plus victimes des effets pervers engendrés par les crises à répétition qu’a connues le pays. Ce comportement impacte négativement sur l’éducation chez les adolescents et les jeunes. Conséquence directe la déscolarisation, des mariages précoce, de la consommation de la drogue etc. Il est donc important de mettre à contribution ces jeunes, dans le cadre de la reconstruction du pays.
Cette campagne s’est faite conformément aux directives du plan mondial de lutte contre le SIDA et suit son plan stratégique national de 2012-2016 car la RCA s’est engagée à mettre en œuvre les interventions à efficacité prouvée pour avoir un impact significatif et durable sur le SIDA. Dans l’objectif de réduire, d’éradiquer les maladies précitées et les comportements à risques parmi les adolescentes et les jeunes, il urge de sensibiliser les concernés.
Un objectif sur lequel travaille déjà le ministère de la jeunesse des sports et de l’éducation civique, et l’UNFPA, partenaire technique et financier de cette initiative du COGES, confie madame FALI FLORE FLORENCE, directrice générale de la jeunesse et du service civique
A en croire la représentante de l’UNFPA, « la question de la jeunesse est notre préoccupation, puisque 70% de la population est la jeunesse de moins de 35 ans. Et si l’éducation sexuelle n’est pas bien menée, c’est un problème.»
En termes de statistiques avancées par certaine organisation 36% de jeunes ont déjà commencé une activité sexuelle et féconde avec 8% seulement âgés de 15 ans, et 59% qui ont atteint 19 ans dont on peut compter 53% de filles-mères. Ces données statistiques ne sont pas propices pour un pays parce que la place des enfants devrait être à l’école. Donc, il leur faut de vraies informations pour les guider dans cette vie, a expliqué Agnès KAYITANKORE, représentante UNFPA (AI).
Une initiative qui s’étendra dans d’autres secteurs, selon ce que les pairs éducateurs détermineront , toujours avec des actions coordonnées par le Ministère pour atteindre tous les jeunes, et selon le souhait de l’UNFPA, pour que ces jeunes puissent s’épanouir pleinement.
Christelle FANDOMA
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