BANGUI, le 31 aout 2021 (RJDH) ---Le pays enregistre 54% de femmes et jeunes filles infectées selon les statistiques de l’ONU-SIDA et ses partenaires.
BANGUI, le 31 aout 2021 (RJDH) —Le pays enregistre 54% de femmes et jeunes filles infectées selon les statistiques de l’ONU-SIDA et ses partenaires. Un chiffre qui inquiète le Directeur-Pays Patrick EBA qui envisage une accentuation de la stratégie de lutte contre cette maladie.
La situation des femmes, filles et autres populations clés est très préoccupante en matière de prise en charge médicale. L’accès au traitement pour éviter la contamination de VIH de la mère à l’enfant reste très limité. Donc l’ONUSIDA est très préoccupée par la situation des femmes et jeunes filles et si nous ne faisons rien, pour améliorer cette situation nous n’allons pas éliminer le VIH en République Centrafricaine d’ici 2030 », a-t-il expliqué.
Alida, une jeune femme qui est infectée depuis qu’elle l’âge de 22 ans a accepté de témoigner pour demander à ses pairs qui sont dans la même situation de bien vouloir prendre leurs médicaments afin de lutter efficacement contre cette maladie.
« Quand j’étais infectée, je ne savais pas. Jai accouchée deux fois de suite, les enfants étaient décédés et quand je suis allée à l’hôpital, c’est de là que le médecin m’a demandé de faire mon dépistage et c’est en ce moment qu’on m’a diagnostiqué positive au VIH. Je demande à toutes les personnes qui ont cette maladie de prendre régulièrement leur médicament et à l’heure exacte pour la lutte contre ce fléau » A témoigné cette jeune dame
La ministre de la promotion du genre, de la protection de la femme, de la famille et de l’enfant, Margueritte Ramadan présente à cet atelier a expliqué que les jeunes filles et femmes sont plus touchées par cette maladie et que ce travail permettra de réduire le taux de contamination dans le pays.
« Une étude a démontré que les femmes et filles sont plus touchées par le VIHSIDA, du fait de leur faible statut social et qu’elles soient victimes pratiques traditionnelles telles que l’excision, le mariage précoce. Elles sont également économiquement dépourvues et obligées de se livrer. Après la validation de ce rapport, un plan d’action de 5 ans sera élaboré pour que les actions puissent être menées ».
Cet atelier national a pour but de valider le rapport de l’évaluation du genre dans la réponse au VIH/ SIDA.
L’activité qui a débuté ce lundi 30 août 2021 à Bangui a pris fin mardi 31 Aout 2021.
Sandra Cynthia Belly.
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