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Centrafrique : L’immersion du bac dans la rivière à Bouca au Nord du pays a des répercussions graves sur la population

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pendant une traversée en bac

BOUCA, le 07 Octobre 2022 (RJDH)— La population de la Sous-préfecture de Bouca au nord du pays est coupée des autres régions parce que le bac qui dessert la ville aux autres régions a été immergé. L’appui humanitaire et sanitaire, les patrouilles de la Minusca, le ravitaillement de la ville en produits de première nécessité et agricoles pose problème. Une information confiée par le sous-préfet de Bouca, Damien Nganahoti, dans une interview accordée au RJDH.

D’après les informations à la portée du RJDH, cet appareil est plongé suite à une défaillance survenue dans le mécanisme du bac. La barge a cédé à l’eau de la rivière qui a rempli le support de cet engin. Les habitants, les autorités locales, la Minusca ont tenté en vain de le faire sortir.

Les agriculteurs, les commerçants, les vendeurs ambulants qui se ravitaillent depuis la ville de Bossangoa, ne peuvent pas exercer leurs activités. Certains sont restés à Bossangoa parce qu’ils n’ont pas pu se rendre dans la localité pour l’achat de leurs marchandises.  Certains empruntent la pirogue pour se rendre d’un point à l’autre, a témoigné Osée Yassimba habitant de la ville de Bouca.

Joint par le RJDH, le Sous-préfet de Bouca Damien Nganahoti, a confirmé les difficultés qu’éprouve la population dues à cet incident, « cet incident a des effets néfastes sur le ravitaillement de la ville. Les activités des humanitaires sont limitées, le ravitaillement de la ville en produits de première nécessité et en produits agricoles sont réduits », a confirmé l’autorité locale.  

« Plusieurs personnes sont restées à Bouca d’autres à Bossangoa de peur d’être victimes de noyade et les habitants des deux rives ne peuvent pas circuler librement », a-t-il ajouté.

La semaine dernière, le gouvernement a dépêché une mission dans la localité dans l’objectif de faire repêcher le bac. Cette tentative a échoué parce que le poids de l’embarcation dépasse celui du tir-fort que le gouvernement a déployé.

Auguste Bati-Kalamet.

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