Centrafrique : Les victimes des crises centrafricaines toujours dans l’attente d’une justice BANGUI, 20 novembre 2019 (RJDH) --- Les leaders des o
Centrafrique : Les victimes des crises centrafricaines toujours dans l’attente d’une justice
BANGUI, 20 novembre 2019 (RJDH) — Les leaders des organisations des victimes souhaitent que la Cour Pénale Spéciale communique davantage sur les avancées de ses travaux. Ils s’inquiètent à propos de la lenteur de la Cour dans le traitement des dossiers relevant de la compétence de cette cour hybride en Centrafrique.
Les leaders de ces différentes associations souhaitent que la cour leur communique sur l’état d’avancement des travaux pour être rassurés.
Francine Evodie Ndemade, présidente d’une association des victimes, souligne que la justice est une possibilité de retour d’une véritable paix en Centrafrique, « nous sommes inquiets de la lenteur constatée dans les activités de la Cour. Elle a une durée de cinq ans renouvelable au dépend. Aujourd’hui, aucun jugement ne s’est tenu afin d’apaiser les victimes qui s’impatientent », a-t- elle souhaité.
Pour l’Association des victimes des événements de 2012-2014 (AVED), la CPS ne communique pas assez avec les victimes. « Les officiers de la Police judiciaire ont été déjà formés. Plusieurs cadres de cette juridiction ont été installés. Nous sommes sous informés de tout ce qui se passe. Notre attente est de voir les bourreaux traduits et jugés devant la CPS», dit le président de l’AVED qui a indiqué que « plusieurs dossiers des victimes restent sans informations et les juges de la CPS semblent ne pas s’intéressés aux problèmes des victimes, c’est dans ce contexte que nous décrions la lenteur de la CPS », a-t-il conclu.
Les graves crimes commis en Centrafrique qui relèvent de la compétence de la CPS sont entre autres, les crimes de guerre, crimes de génocide et crimes contre l’humanité.