Centrafrique : Les sinistrés du site de De la Cour craignent le risque d’incendie. BANGUI, le 12 février 2020 (RJDH) --- Aucune mesure n’est mise
Centrafrique : Les sinistrés du site de De la Cour craignent le risque d’incendie.
BANGUI, le 12 février 2020 (RJDH) — Aucune mesure n’est mise en place pour prévenir les cas d’incendiés sur le site des sinistrés. Un constat RJDH sur le site de De la Cour dans la commune de Bimbo. Les faits montrent que ce site est exposé au danger d’incendie surtout en cette période de la saison sèche. Une situation qui inquiète les sinistrés qui en appelle au Gouvernement et les partenaires à mettre en place des mesures préventives.
Ces trois dernières années, les cas d’incendies se sont multipliés sur les sites des déplacés en Centrafrique voire sur des sites des réfugiés. Cette situation impose en cette saison sèche des mesures de précautions. Sur le site des sinistrés de de la cour, les mesures attendues ne semblent pas encore au point ce qui expose le site à de sérieux risques.
Patrick Kongbalet est le surveillant du site de De la Cour, il note qu’aucune mesure n’est prise pour prévenir les incendies sur ledit site tout en reconnaissant le danger que les sinistrés encourent. « Nous sommes exposés à l’incendie par ce que là où nous sommes, c’est là où nous allumons le feu de ménage, et vous saviez en cette période-là avec la chaleur, la bâche est un élément déclencheur du feu, donc nous crayons que nous serions encore victime », dit-il.
Le surveillant du site appelle le gouvernement et les partenaires à travailler pour la prise des mesures d’urgence afin de prévenir d’éventuel cas d’incendie sur le site. « Donc nous lançons un appel aux Gouvernement et partenaires de mettre en place soit des mesures de prévention contre les éventuels cas d’incendie soit dépêcher les opérations de désinfection pour que les gens regagnent leur localité respective, c’est tous ce que nous demandons », a souhaité le surveillant du site de De la Cour.
Le vent de la saison sèche et la mauvaise manipulation domestique de feu ménager sont les causes principales des incendies sur le site des déplacés. Pour preuve, à Kaga-Bandoro ce lundi 10 février, le site Saint Lazare est parti en fumée où 241 ménages soit 1 200 personnes sont affectées, selon un bilan provisoire, et au l’an dernier plusieurs ménages du site des déplacés sont aussi détruits dans la Haute-Kotto à Bria et à Bambari dans la Ouaka.
Ketsia Kolissio