Centrafrique : Les réfugiés centrafricains de retour du Niger se plaignent de leur condition de vie BANGUI, le 27 Février2020 (RJDH) --- Les r
Centrafrique : Les réfugiés centrafricains de retour du Niger se plaignent de leur condition de vie
BANGUI, le 27 Février2020 (RJDH) — Les réfugiés centrafricains de retour du Niger en date du 30 janvier dernier, se plaignent de leur situation de vie depuis qu’ils ont été logés l’Hôtel Azimut par l’Organisation Internationale pour la Migration(OIM) en Centrafrique.
Ils sont au nombre de 18 personnes rapatriées qui demandent aujourd’hui leur réinstallation dans leur quartier d’origine. Ces centrafricains refugiés au Niger ont regagné leur pays grâce à l’appui de l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) le 30 janvier dernier. Fatima, une retournée, déplore leur condition de vie. « Nous sommes bloqués depuis ici. Notre condition de vie est difficile mes enfants ne jouent pas comme ils veulent, nous demandons au gouvernement de nous laisser rentrer dans notre maison respective car nous sommes les enfants du pays », demande-t-elle.
Le coordonnateur du comité des Musulmans de Centrafrique (COMUC), Ali Ousmane, demande de son coté au gouvernement d’accompagner la réinstallation de ces rapatriés volontaires dans leur quartiers d’origine. « Leur situation est déplorable parce que nous nous disons que ces réfugiés vivent ici contre leur gré, au lieu de les maintenir dans l’hôtel, on n’aurait dû les laisser partir même dans leur maison respective ».
Les informations RJDH indiquent que ces personnes sont maintenues là en attendant une enquête du ministère de la sécurité publique.
Une situation qui les frustre davantage. « S’il y a une enquête, cela peut se faire après », lâche un homme d’une cinquantaine d’années, avant d’ajouter « je ne vois pas pourquoi on nous garde dans un hôtel jusqu’à 27 jours sans suite favorable. Les autorités du pays ont appris le retour des réfugiés et si les gens commencent à revenir, il ne faut pas qu’ils subissent des tracasseries de la sorte et surtout de la part d’un ministre de la Sécurité », a-t-il déclaré.
Pour rappel, ces personnes depuis leur retour, ont été installées par l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) à l’hôtel Azimut à Bangui. Cependant, du côté du gouvernent, l’on fait savoir qu’une enquête sera faite au préalable pour certifier leur identité avant toute relocalisation.
Sandra Belly