SIKIKEDI, le 13 décembre 2024 (RJDH) —- Sikikédé, localité qui s’étend sur 20 kilomètre, avec 14 chefs de groupes et 80 chefs de quartiers, compte environ 52.000 habitants avec une diversité ethnique, telle que : Rounga,  Sara, Goula et des sous-races. Cette population ne dispose pas d’un centre hospitalier sanitaire, ni des personnels qualifiés de santé. Cette situation est décriée par les habitants de la localité qui demandent au gouvernement de voler à leur secours.

Même les refugies ou les apatrides méritent un traitement humain, déplore cette population, malheureusement  s’exclame t’elle « on est abandonné à notre triste sort. Confie une source, « A Sikikédé, si une femme tombe enceinte, c’est comme un calvaire. Il lui faut parcourir plus de 80 kilomètres, pour  pouvoir trouver un centre de santé. Il arrive souvent que  ces femmes accouchent chemin faisant et parfois c’est des morts- nés », a décrié un habitant de cette localité joint au téléphone par la fréquence RJDH.

Ces habitants souhaitent que cette commune soit érigée  en sous-préfecture, afin de bénéficier des infrastructures sociales de base, « Nous sollicitons une expertise de la part de nos autorités, de voir la possibilité d’ériger notre  localité en sous-préfecture, afin de nous rapprocher davantage de l’Etat, une manière d’enclencher le processus de  développement ».

Sikikédé est une  commune de la préfecture de la Vakaga, distant de combiens de km de la capitale. Pour leur, l’absence de la présence et de l’autorité de l’Etat dans la zone, inquiète la population et est perçue d’une autre manière.

A côté de ce manque d’hôpital, il faut aussi relever le manque des infrastructures scolaires, de points  d’eau etc pour cette saison sèche, une situation qui nécessite des descentes de terrains, Afin de toucher du doigt la réalité de cette population.

Vivien de Capistran Nvalé