Centrafrique : Les festivités du 1er mai 2021 annulées par le gouvernement pour des raisons de Covid_19

HomeActualitésSociété

Centrafrique : Les festivités du 1er mai 2021 annulées par le gouvernement pour des raisons de Covid_19

BANGUI, le 15 avril 2021(RJDH)----Suite à la montée de Covid_19 en République Centrafrique, le gouvernement a décidé d’annuler toutes les festivités m

Centrafrique : La CPI lève l’équivoque des victimes
Centrafrique : Vers la relance des activités agricoles à Ndele au Nord-est du pays après plusieurs années de violences communautaires
Centrafrique : l’Union Européenne finance le projet de la promotion de l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes

BANGUI, le 15 avril 2021(RJDH)—-Suite à la montée de Covid_19 en République Centrafrique, le gouvernement a décidé d’annuler toutes les festivités marquant la célébration du 1er mai, fête du travail. La décision a été prise lors d’un conseil de ministre ce jeudi 15 avril 2021.

Le communiqué a été signé par le président du comité national de la fête du travail, Maxime Balalou, ministre en charge du Secrétariat du gouvernement ce 15 avril 2021 à Bangui.

Selon le communiqué, « les manifestations regroupant plusieurs personnes constituent autant de risques de contamination de covid_19, étant donné que plusieurs variantes de cette pandémie circulent dans le pays », a justifié le gouvernement.

Alors que des exercices de défilé relatifs à la manifestation ont débuté sur l’avenue des Martyrs. A deux semaines de la commémoration du 1er mai, les centrales syndicales, les sociétés paraétatiques, privées qui s’apprêtent déjà pour ce grand jour, ne seront pas en mesure de commémorer. La cérémonie de décoration qui se tient à la veille, ajoute le document a été elle aussi repoussée à une date ultérieure.

La Covid_19 a fait déjà 78 cas de décès en Centrafrique sur les 5728 cas confirmés dont 5112 guéris depuis le 14 mars 2020 jusqu’aujourd’hui.

La fête internationale telle qu’elle est célébrée de nos jours tire son origine des combats du mouvement ouvrier pour obtenir la journée de huit heures, à la fin du xixe siècle.

Judicaël Yongo.

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: