KOUANGO, le 18 Février 2021 (RJDH) ---Les cours ont repris le 10 février dernier dans la sous-préfecture de Kouango après la prise de cette localité p
KOUANGO, le 18 Février 2021 (RJDH) —Les cours ont repris le 10 février dernier dans la sous-préfecture de Kouango après la prise de cette localité par les combattants rebelles de la CPC en coalition avec les éléments de l’UPC occupant cette localité depuis un certain temps.
« C’est dans un état de psychose que certains élèves de la localité de Kouango dans la Ouaka ont repris le chemin de l’école le 10 Février dernier », a mentionné le chef secteur scolaire de la circonscription de Koaungo Bienvenu Delphin Ndinda. « Depuis le 04 janvier jusqu’au 7 Février les cours n’ont pas repris en raison d’insécurité et aussi la psychose. Ce qui pousse les parents à maintenir leurs enfants à la maison.
Bienvenu Ndinda chef secteur scolaire précise que la localité de Kouango risque face à ce genre de situation de se confronter à un taux d’analphabétisme très élevé, d’où nécessité de mener des actions de sensibilisation pour pousser les parents à libérer leurs enfants de répondre le chemin de l’école.
« En observant les enfants, j’étais inquiet étant responsable de l’éducation dans le milieu, j’ai vu l’analphabétisme qui s’installe et l’incivisme aussi. Autre aspect, plusieurs cas de mariage précoce sont enregistrés. C’est ainsi que nous avons mobilisé les parents d’élèves autour d’une réunion pour leur expliquer le bien-fondé de l’école. A l’issu de cette rencontre, certains se sont mis d’accord mais d’autre non plus. Donc, pour le moment il n’y a que deux écoles dans cette sous-préfecture qui ont ouvert leur porte mais toujours dans un climat d’insécurité et d’inquiétude. Nous souhaitons qu’il y a un déploiement des forces de défense et de sécurité, et une campagne pour sensibiliser les parents et les élèves à répondre le chemin de l’école », a lancé le chef de secteur.
Plusieurs écoles dans cette sous-préfecture n’ont pas ouvert leur porte à cause non seulement de l’insécurité d’une part et d’autre le manque d’enseignants qualifiés. Une situation qui fragilise d’avantage le secteur de l’éducation dans le pays.
Ketsia Kolissio
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