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Centrafrique : Les étudiants en agronomie de l’ISDR de Mbaïki en phase pratique

BANGUI, le 16  août 2024 (RJDH)— La communauté des Agronomes Centrafricains (CAC) en partenariat avec l’Association des Etudiants Agronomes de l’ISDR de Mbaïki (AEA – ISDR),  ont entrepris une discussion scientifique le vendredi 16 Août 2024 dans l’amphi Quenum de l’université de Bangui sur la production de manioc en République Centrafricaine.    

« Le sol et la production de manioc en zone de forêt et de la savane en république centrafricain », tel est le thème débattu pendant presque 2 heures pendant ce forum. Cette discussion avait pour but de mener une animation scientifique puis de renforcer la capacité de ces étudiants afin de les aider dans leur cursus universitaire.

Dr Agronome Nazaire Kolinguenza Linzelass, enseignant chercheur à l’Université de Bangui est panéliste, résume en quelques mots  sa présentation. « Dans ces études, nous avons essayé d’aborder la question  liée au sol pour dire que le sol n’étant pas une structure qui est inerte, mais c’est une structure qui vit. Donc il va falloir bien gérer. ». «Le sol compris comme un héritage léguée par les parents doit être préservée pour les générations futures » a-t-il poursuivi. «C’est une question qu’on devrait prendre avec beaucoup de précaution et d’attention pour les générations futures puisque le manioc occupe 42% en termes de surfaces cultivées en comparaison avec les cultures vivrières en RCA.»

Pour Alban Dieu Béni Djasrabe, ingénieur agronome, président de la communauté des Agronomes centrafricains, «La communauté des Agronomes de Centrafrique est un réseau des jeunes professionnels qui vise à lutter contre la sécurité alimentaire et à promouvoir le développement du secteur agricole en RCA».

Et de poursuivre «Le but de cette discussion scientifique est de promouvoir les techniques innovantes ainsi que les pratiques de l’agriculture durable. Cette discussion s’inscrit dans le cadre du développement, de partage entre les différents membres de la communauté.»

Tout  est parti  d’un constat que les différents centres de formations forment des agents de développement du monde rural qui ne sont pas utilisés par la Fonction publique. C’est dans cette optique que cette association est née pour venir en aide en aide à ceux qui sont dans le besoin d’un travail efficient après leur formation aux fins de contribuer au relèvement socio-économique du pays dans le domaine agricole.

Léa Theresia Manivela

RJDH

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