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Centrafrique : Les cultivateurs de Ngaoundaye et Bang appellent à la gestion de transhumance dans la région

Centrafrique : Les cultivateurs de Ngaoundaye et Bang appellent à la gestion de transhumance dans la région NGAOUNDAYE, le 01er mars 2020 (RJDH)--

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Centrafrique : Les cultivateurs de Ngaoundaye et Bang appellent à la gestion de transhumance dans la région

Centrafrique : Les cultivateurs de Ngaoundaye et Bang appellent à la gestion de transhumance dans la région

NGAOUNDAYE, le 01er mars 2020 (RJDH)—Les cultivateurs des villes de Ngaoundaye et Bang appellent les autorités centrafricaines à organiser la gestion et l’organisation de transhumance dans la région et se plaignent à cause des peulhs armés qui envahissent leur plantation sur fond de tension entre les deux parties.

A l’approche de la saison sèche, période propice pour la transhumance, les éleveurs peulhs migrent avec leurs troupeaux vers la Centrafrique en quête de pâturages. Mais cette transhumance pour la plupart armée fragilise la sécurité dans les zones où cette transhumance se fait.

A titre d’exemple, les cultivateurs de Ngaoundaye et Bang dans la préfecture de l’Ouham-Pende, se plaignent à cause des peulhs qui pâturent dans la région. Deux hectares de champ de haricot et de manioc ont été dévastés aux alentours de Ngaoundaye au nord du pays, le samedi 28 dernier par les troupeaux des éleveurs peulhs armés en provenance du Tchad et qui n’hésitent pas à user de la violence sur les paysans.

« Ces éleveurs sont toujours en position de violence contre nous les laboureurs. Nos produits agricoles viennent d’être détruits par des bétails. Deux hectares de haricot et de manioc c’est regrettable », a témoigné ce cultivateur.

Un autre cultivateur a indiqué que les autorités locales sont dépassées par la situation. « Des appels ont été lancés vers les autorités locales, dont le maire de la commune de Ngaoundaye, sans succès. Ce dignitaire a remonté l’information vers le leader des 3R qui n’a pas donné de réponses satisfaisantes. Tous les investissements réalisés pour la culture du manioc et du haricot sont vains », dit-il.

Pour une autorité locale, la mauvaise gestion de la transhumance à l’extrême nord du pays constitue une incontestable difficulté entre les agriculteurs et les éleveurs, « la dévastation des hectares des champs par les bétails, certains éleveurs peulhs qui font paitre leurs bovins dans les plantations des agriculteurs constituent une source de conflit ».

Constant Ndolo Babou