BANGUI, 10 Juin 2021 (RJDH)--- Ce mercredi 9 juin 2021 devant le bureau de la Banque Mondiale, des producteurs des cache-nez ont exigé de cette instit
BANGUI, 10 Juin 2021 (RJDH)— Ce mercredi 9 juin 2021 devant le bureau de la Banque Mondiale, des producteurs des cache-nez ont exigé de cette institution bancaire, la régularisation de leurs stocks dont la facture s’élève à hauteurs de 4 milliards de Francs CFA. Lequel stock a été commandé par le Projet Londo+ sur financement de la Banque Mondiale.
C’est depuis le mois d’octobre 2020, que ces masques ont été confectionnés à la demande du projet Londo+. Au total, une trentaine des producteurs des huit arrondissements de Bangui, qui se sont mobilisés pour prendre d’assaut la devanture du siège de la Banque Mondiale.
Un responsable du collectif des producteurs des masques, souligne que c’est un long processus qui a commencé depuis le mois de septembre,
« où nous avons été informés par le projet Londo+ que le projet de confection des masques s’arrêtait et nous leurs avons demandé qu’est-ce que nous allons faire des stocks de masques ? Ils nous ont rassuré que tous les masques seront ramassés et payés, quelques mois plus tard. Nous sommes repartis vers le projet Londo pour leurs poser la question, c’est là où ils nous ont précisé qu’nous sommes écartés. C’est ainsi que nous avons décidé de venir devant la Banque Mondiale pour qu’elle puisse répondre à notre préoccupation ».
Malgré plusieurs tentatives de négociations entre ces producteurs, le gouvernement et la Banque mondiale, aucune solution n’est trouvée après dix mois de confection de ces masques, ont précisé ces manifestants.
« Nous avons été à la Banque Mondiale le mois de novembre 2020, elle nous a demandé de donner la liste des producteurs qui ont encore des cache-nez et nous avons remis cette liste, elle nous a dit que la réponse est en cours entre le gouvernement. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés le 28 mai dernier à la primature dans une réunion avec l’ancien 1er ministre. C’est à l’issue de cette réunion que nous nous sommes rendus compte que l’équipe est divisée en deux dont une partie est prise en compte et l’autre non ».
Dispersés par la police et la gendarmerie, ces manifestants ont promis poursuivre leur mouvement jusqu’à obtenir une suite favorable. Le RJDH a tenté d’entrer en contact avec les responsables du projet Londo pour leur version de fait.
Ketsia Kolissio
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