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Centrafrique : les agents tablettes de Koui abandonnent les opérations d’enrôlement pour des raisons d’insécurité

Centrafrique : les agents tablettes de Koui abandonnent les opérations d’enrôlement pour des raisons d’insécurité BOCARANGA, 17 aout 2020 (RJDH)--

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Centrafrique : les agents tablettes de Koui abandonnent les opérations d’enrôlement pour des raisons d’insécurité

Centrafrique : les agents tablettes de Koui abandonnent les opérations d’enrôlement pour des raisons d’insécurité

BOCARANGA, 17 aout 2020 (RJDH)—21 agents tablettes dont 15 hommes et 6 femmes déployés à Koui dans l’Ouham-pende pour les opérations d’enrôlement des habitants se sont retirés de la ville située à 40 km de la sous-préfecture de Bocaranga. Ces derniers sont ramenés à Bocaranga en raison des combats opposant les éléments des 3R aux forces conjointes Minusca-FACA.  

Selon le sous-préfet de Bocaranga, Esaïe Gbani, les 21 agents tablettes sont partis de Koui en raison des combats ayant opposé les 3R aux forces de la MINUSCA, le vendredi dernier à Yade. « Les agents tablettes sont au nombre de 21. Ils sont arrivés dans la sous-préfecture de Koui situé à 40 km de la ville de Bocaranga le 13 Aout 2020 matin, le sous- préfet de Koui a tenu une réunion de sensibilisation dans le but de lancer officiellement l’enrôlement, subitement à partir de 7h, il y’avait eu des tirs croisés aériens et terrestre entre les groupes armés de 3R et la Minusca », a-t-il expliqué.  

Pour leur sécurité, Sidiki Abass a ordonné au sous-préfet de Koui de les ramener à Bocaranga. « Le lieu de combat se situe à moins de 5km, c’est ainsi que le chef des groupes armés des 3R Abass Sidiki à donner l’ordre au sous-préfet et au maire Sultan de les faire sortir pour ne pas que les éléments mal intentionnés ne leur fassent du mal. C’est pour cette raison que le Sultan de Koui les a ramenés à Bocaranga », a fait savoir ce matin Esaïe Gbani sous-préfet de Bocaranga.

Les agents tablettes en provenance de Koui sont sains et saufs, précise le sous-préfet, et sont actuellement à l’église catholique de Bocaranga.

Sandra Belly