MBRES, le 18 avril 2021(RJDH)---La situation sécuritaire dans la sous-préfecture des Mbrès dans la Nana-Gribizi est volatile et ne permet aux populati
MBRES, le 18 avril 2021(RJDH)—La situation sécuritaire dans la sous-préfecture des Mbrès dans la Nana-Gribizi est volatile et ne permet aux populations de vaquer librement à leurs activités. Le passage des FACA et les forces bilatérales n’ont pas rassuré les habitants, car des actes de viol, assassinat et braquage de motos sont quotidiennement enregistrés dans la ville malgré la présence de la Minusca.
Ces actes de viol, braquage et assassinat sont attribués aux éléments rebelles appartenant à la Coalition des patriotes pour le changement CPC. Les récents faits sont ceux d’une fille de 14 ans et une femme d’une cinquantaine d’année qui ont fait l’objet de cas de viol collectif des rebelles de la CPC. Difficile pour la population locale de vaquer à leurs occupations quotidiennes depuis le passage de la coalition des FACA et de leurs alliés rwandais et russes.
Plusieurs personnes ont dû fuir leurs champs à cause de violences ces derniers temps dans la ville. Il est difficile pour les habitants d’aller au-delà de 10 kilomètres de la ville, pour des raisons sécuritaires, témoigne un habitant,
« bon nombre de personnes ont abandonné leurs activités champêtres et préfèrent rester à la maison. La vie aux Mbrès est toujours instable après le passage des forces armées centrafricaines et leurs alliés », raconte-t-il.
Une situation qui fait réagir le sous-préfet des Mbrès Dieu-Béni Tebefra à multiplier des réunions de sécurité. La dernière réunion a eu lieu cette semaine, mais malgré cette initiative des exactions persistent dans la ville et ses périphéries, car, des groupes armés qui se sont retirés de la ville suite au passage des faca, continuent de commettre des actes de violences, de braquage de motos.
Les habitants par peur ne peuvent pas promener la nuit afin d’éviter de tomber dans le guet-apens des groupes armés qui sortent à tout moment pour commettre leur forfait.
La vie semble être difficile pour les populations qui lancent un appel aux autorités de Bangui, d’envoyer les forces dans la ville.
Yves Dessarandja.
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