BANGUI, le 04 avril 2021(RJDH)----Le couloir humanitaire est difficile en Centrafrique suite à la présence permanente des groupes armés encore actifs
BANGUI, le 04 avril 2021(RJDH)—-Le couloir humanitaire est difficile en Centrafrique suite à la présence permanente des groupes armés encore actifs dans certains endroits notamment à Bakouma au Sud-est où des éléments de la Coalition des patriotes pour le changement contrôlent la ville et ses environs. Une situation qui complique de plus en plus, l’assistance à plus de 330 mille personnes déplacées et réfugiées selon un chiffre du Bureau des Nations-Unies pour les affaires humanitaires (OCHA) dont la moitié a pu rentrer chez elle.
Ces défis sont notamment, la situation sécuritaire, la pandémie de Covid_19 qui a fait aujourd’hui 5313 cas confirmés dont 73 décès et l’accès difficile dans des endroits où se trouvent les déplacés et les réfugiés surtout dans les brousses. A cela s’ajoute le braquage à répétition des véhicules des humanitaires. Au Sud-est de la République Centrafricaine, au moins huit (8) véhicules des humanitaires ont été braqués par des éléments de la Séléka alors que l’équipe humanitaire était en déplacement pour une mission d’évaluation des besoins des centaines de personnes vulnérables dans cette partie du pays.
« Le conflit de mois de décembre, une partie de janvier et février a touché la population, à peu près 330 mille personnes qui ont fui et la moitié maintenant est rentrée chez elle » a confirmé Dénise Brown, coordonnatrice Bureau des Nations-Unies pour les affaires humanitaires en Centrafrique(OCHA).
Parmi ces facteurs qui caractérisent la situation humanitaire très critique en Centrafrique, le Covid_19, le conflit armé et les difficultés d’acheminement de l’aide à la population.
A Bakouma dans le Mbomou au Sud-est du pays la semaine dernière, la communauté humanitaire a été intimidée par des groupes armés à Bakouma et ils ont emporté huit(8) véhicules humanitaires, confie une source sur place dans la ville et confirmée par OCHA qui a indiqué que face à cette situation, les acteurs dans certains endroits seront obligés de supprimer les activités, « tant qu’il n’y ait pas de garantie pour les travailleurs humanitaires », insiste un responsable d’une ONG au Sud-est du pays.
Envions 370 millions de dollars, sont disponibles selon OCHA pour la réponse humanitaire.
Sandra Belly.
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