Bangui le 17 juin 2024 RJDH (---) Du 7 au 11 juin 2024, le centre d’étude juridique africaine a sensibilisé les acteurs de la société civile et étati
Bangui le 17 juin 2024 RJDH (—) Du 7 au 11 juin 2024, le centre d’étude juridique africaine a sensibilisé les acteurs de la société civile et étatique sur les notions des droits humains et des droits économiques et socio-culturels. Cette formation vise à outiller les participants sur les pratiques et techniques nécessaires de monitoring en termes de droits de l’Homme.
L’objectif de cette formation est de faire comprendre à chaque citoyen centrafricain l’importance et la culture des droits de l’homme. En matière de surveillance des violations des droits de l’Homme, il est nécessaire d’avoir des compétences de base et également de connaitre les mécanismes pour pouvoir bien les utiliser. Nathalie Ndombeth, secrétaire générale de l’Association des Femmes Juristes de Centrafrique (AFJC), apprécie à sa juste valeur cette formation qui, selon elle, vient à point nommé renforcer sa compréhension sur les questions des droits de l’homme : «les échanges engagés à l’issue de cette session ont permis à tout un chacun d’apporter son point de vue sur les recommandations du comité des droits de l’homme sur les rapports présentés par la République Centrafricaine sur les avancées des droits de l’homme.»
« Le renforcement des capacités consiste à donner aux différents acteurs les outils pratiques et nécessaires pour faire le monitoring en termes des droits de l’homme et pour faire le suivi, et donc il appartient aux autorités étatiques de mettre en place des politiques et stratégies qui permettent à la population centrafricaine de pouvoir jouir effectivement de ces droits établis par la Constitution », a déclaré, Yao Agbetse, l’un des intervenants, expert indépendant sur la situation des droits de l’homme en République Centrafricaine,
Et d’ajouter : «nous voulons mettre à la disposition des participants des outils nécessaires qui pourront leur permettre de mettre en œuvre les informations qui seront diffusées tout au long de cette formation. Les questions des droits économiques et socio-culturels feront désormais l’objet de monitoring de la part des organisations de la société civile. Les informations recueillies seront compilées dans un rapport thématique et partagées à la Commission Nationale des Droits de l’Homme et de la Liberté Fondamentale », poursuit-il.
Ces 4 jours d’assises ont permis aux participants de travailler sur les droits humains, des droits économiques et socio-culturels et les droits civils et politiques ainsi que sur leurs mécanismes de contrôle tant au niveau national qu’international. A la fin de cette formation, certains acteurs ont été identifiés pour approfondir la formation en Suisse sur la protection et la promotion des droits de l’homme. Des certificats de participation ont été remis aux participants.
Jocelyne Nadège Kokada
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