Centrafrique : l’école primaire de Yatimbo manque du personnel qualifié BANGUI, 29 juillet 2020 (RJDH) --- L’école de Yatimbo, à 40 kilomètres de
Centrafrique : l’école primaire de Yatimbo manque du personnel qualifié
BANGUI, 29 juillet 2020 (RJDH) — L’école de Yatimbo, à 40 kilomètres de Bangui, fait face à un problème de personnel enseignant qualifié. Les autorités locales appellent le département de l’éducation à déployer les enseignants compétents pour relever le niveau de l’éducation dans la région.
L’établissement scolaire de Yatimbo, à 40 km de Bangui sur l’axe M’baiki dans l’Ombella-M’poko, compte officiellement 366 élèves inscrits sur la liste pour quatre salles mais a une faible capacité d’accueil, selon Louis Melegbelemako, enseignant dans cette école. « Nous comptons pour le moment 366 élèves pour deux bâtiments dont les salles sont petites. En termes de ratio, il y a une surpopulation des enfants à cause de la capacité d’accueil des salles de classe. Nous sommes obligés de subdiviser ces enfants pour faire aérer la salle. En sus de cette difficulté qui est celle des infrastructures, l’école ne dispose que d’un seul enseignant qualifié pour la circonstance », explique-t-il.
Pour Louis Melegbelemako, ces problèmes minent la bonne marche des activités scolaires de la localité. « Toutes ces situations nous mettent dans des situations difficiles à relever les défis de l’éducation dans cette partie périphérique de la capitale Centrafricaine. Nous demandons aux autorités compétentes de nous aider en envoyant des enseignants qualifiés et à nous construire d’autres bâtiments pouvant abriter ces enfants », ajoute-t-il.
L’école de Yatimbo, créée en 1958, compte à ce jour trois bâtiments construits en bois dont deux salles de classes et un autre servant de logement au directeur mais en état de dégradation avancée. Elle ne compte qu’un enseignant qualifié et trois maitres parents alors que certaines sociétés d’exploitation forestière, présentent dans la localité, poursuivent leurs activités sans remplir le contenu de leur cahier de charges.
Carlos Watou