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Centrafrique : Le taux de réussite au BAC 2023 estimé à 36 % selon la Direction des examens et concours

candidats au bac à Bangui BANGUI, le 23 Septembre 2023(RJDH)---Dans une interview exclusive accordée au RJDH, le Directeur des examens et concours

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candidats au bac à Bangui

BANGUI, le 23 Septembre 2023(RJDH)—Dans une interview exclusive accordée au RJDH, le Directeur des examens et concours(DEC) Ruffin Modeste Bissaolo dévoile les résultats des examens de l’année 2022 -2023, un  taux de réussite du baccalauréat en progression comparativement à l’année dernière. Il relève aussi des difficultés et un manque d’enseignants qualifiés dans les séries scientifiques.

Les différents examens et concours à savoir BC, CF1, BTS, BAC de l’année 2022 -2023 ont été une réussite, d’après la direction des examens et concours, puisque, dit-elle, « ils se sont déroulés sur l’ensemble du territoire national ».

S’agissant du Baccalauréat, il faut noter que sur les 24965 candidats inscrits 9154 sont admis pendant les deux tours, soit un taux de 36,66% contre 33,43% l’année dernière et «  la série B a battu le record en effectif et résultat, secondée de la série A. Tandis que les résultats sont catastrophiques  dans les séries scientifiques, surtout en provinces, cela est dû au manque d’enseignants qualifiés  dans le domaine scientifique », a-t-il présenté une manière également d’interpeller le ministère de l’Éducation nationale à doubler d’effort dans ce sens.

Certains examens sont décentralisés selon les différentes inspections académiques, notamment le Brevet des collèges, le CF1. Le choix des sujets se faisant localement. Quant aux sujets du Baccalauréat, depuis 2020 poursuit le directeur, « les  propositions faites par les enseignants sont d’abord envoyées aux inspections, avant d’être validées à Bangui au niveau de l’inspection générale.  Des difficultés et des  irrégularités ont été observées dans le déroulement des examens. Certaines raisons sont liées à la dégradation  des routes qui a impacté sur l’acheminement des épreuves dans certaines villes ». C’est le cas par exemple de Bouca, Batangafo.

En outre, il faudrait relever que « la corruption » gangrène le système éducatif centrafricain, malgré l’effort fourni par le gouvernement pour l’éradiquer. Le Directeur lance un SOS à l’endroit du gouvernement afin d’éradiquer ce fléau qui mine le système éducatif.

Christelle FANDOMA

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