BOUAR, 24 octobre 2024 (RJDH) --- Depuis le lancement officiel de la rentrée académique 2024-2025 en République centrafricaine, certains établissemen
BOUAR, 24 octobre 2024 (RJDH) — Depuis le lancement officiel de la rentrée académique 2024-2025 en République centrafricaine, certains établissements de la préfecture de Nana-Mambéré connaissent encore une timidité dans la reprise : c’est le cas de la sous-préfecture de Aba.
Cette timidité s’explique par le fait que les parents entrainent leurs enfants beaucoup plus dans des activités minières, à en croire Dieudonné Nondji secrétaire général de la préfecture de Nana Mambéré : « ce constat fait suite à une descente de l’équipe préfectorale dans la localité à l’occasion de l’installation du nouveau sous-préfet de Aba.
« Elle révèle que malgré la prise de service du personnel enseignant dans cette localité, beaucoup de salles de classe restent encore vide ; car les enfants préfèrent les chantiers de mines d’or au détriment de l’école. Une situation qui a poussé madame la préfète de la Nana Mambéré à recommander aux chefs des villages et quartiers l’intensification des sensibilisations auprès des parents, au fin qu ils puissent libérer leurs enfants et venir à l’école, car : dit elle « l’éducation est le socle du développement » a-t-elle ajouté.
Cette situation semble gagner certaines régions de la république centrafricaine, alors que le gouvernement et les parents ont une responsabilité et un rôle à jouer : celle de veiller à l’éducation des enfants pour permettre le relèvement socioéconomique, car l’éducation est garantie par la déclaration universelle des droits de l’Homme et aussi la constitution du 30 Aout 2024.
Guy Florentin Outiama
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