BANGUI, le 25 Aout 2024 (RJDH)….. Il ressort du rapport final de l’audit du Ministère de l’Education Nationale, des recommandations pouvant aider
BANGUI, le 25 Aout 2024 (RJDH)….. Il ressort du rapport final de l’audit du Ministère de l’Education Nationale, des recommandations pouvant aider à améliorer la qualité du système éducatif centrafricain. La restitution en a été faite à Bangui en présence des hauts cadres de l’Education nationale, sous la houlette du Ministre d’Etat en charge de l’Education nationale. Cet audit a été réalisé grâce à l’appui financier de la Banque mondiale.
En effet, la RCA s’est dotée d’un plan stratégique sectoriel de l’Education de 2020-2029, plan qui repose sur 4 axes à savoir : accroitre l’accès à l’éducation et à la formation et le rendre plus équitable ; former, recruter et affecter des enseignants sur toute l’étendue du territoire ; reformer la gouvernance et accroître le financement du système éducatif et enfin améliorer la qualité de l’enseignement. Après 4 années de mise en œuvre, il est maintenant question d’évaluer la performance du quatrième axe à travers le rapport de cet audit.
L’analyse et le résultat de cet audit réalisé à Bangui et dans plus de 8 préfectures de la RCA présente un tableau sombre du système éducatif centrafricain qui devra être repensé. Il révèle des contraintes et difficultés en termes d’enseignants qualifiés, générant le phénomène de maitres-parents, le manque d’infrastructures scolaires tels les table-bancs, le matériel didactique ou encore les manuels scolaires inadaptés, les fournitures de bureau inexistant et/ou mal stockées.
Le diagnostic fait état d’une mauvaise gestion des fonds, des disfonctionnements, le non-respect de la hiérarchie, le manque de coordination. A cela il faut ajouter l’absence des données précises sur l’état de mise en œuvre du Plan Sectoriel de l’Education(PSE) notamment l’indisponibilité de la cellule d’évaluation. Parallèlement à cela, on note le lien fructueux avec les partenaires, mais qui « demande des recadrages », d’après l’auditeur.
Ce rapport de l’audit a été salué par le Ministre d’Etat en charge de l’Education nationale qui montre sa satisfaction en ces termes « cela va être le début d’une nouvelle ère qui entre dans l’histoire de l’Education nationale ». Le Ministre d’Etat en charge de l’Education nationale, dans son mot d’ouverture pour la circonstance, n’a pas manqué de souligner les multiples crises qui ont secoué le pays et qui ont affecté le système éducatif.
Toutefois des progrès sont en train d’être réalisés malgré des contraintes, et ce grâce à l’appui technique et financier des partenaires qui n’ont ménagé aucun effort à relever ce grand défi.
Des recommandations ont été formulées dans le domaine du pilotage stratégique, de la gestion opérationnelle et de la gestion pédagogique. Une autre recommandation suggère la création d’une cellule de mise en œuvre des recommandations de cet audit. Cette cellule se composerait de consultants indépendants et des cadres du Ministère de l’Education nationale.
Christelle Fandoma
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