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Centrafrique : le quartier Yangato, dans le 5e arrondissement de Bangui, plongé dans l’obscurité depuis 4 mois

Centrafrique : le quartier Yangato, dans le 5e arrondissement de Bangui, plongé dans l’obscurité depuis 4 mois BANGUI, 14 juillet 2020 (RJDH) ---

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Centrafrique : le quartier Yangato, dans le 5e arrondissement de Bangui, plongé dans l’obscurité depuis 4 mois

Centrafrique : le quartier Yangato, dans le 5e arrondissement de Bangui, plongé dans l’obscurité depuis 4 mois

BANGUI, 14 juillet 2020 (RJDH) —Depuis plus de trois mois, le quartier Yangato, dans le 5ème arrondissement de Bangui est plongé dans l’obscurité faute d’électricité qui est due au branchement illicite occasionnant la détérioration des transformateurs installés dans le secteur. C’est ce qu’a relevé le chef de service de distribution et exploitation à l’ENERCA lundi 13 juillet au RJDH.

C’est une situation qui a duré plus de trois mois et est due au report des lignes, selon le service de distribution et d’exploitation de l’ENERCA : « c’est de faux branchements qui ont occasionné la détérioration d’un de nos transformateurs puisque le secteur de Yangato est couvert par deux transformateurs de 400 KWA.  Alors, si on isole l’un de ces transformateurs dans une semaine, l’autre va cramer », a indiqué Fabrice Gildas Bayalet chef de ce service.

Cette panne, à en croire le service de distribution de l’ENERCA, est encouragée par les branchements illicites. En plus des branchements illicites consistant à permuter les lignes sur le réseau par les clients eux-mêmes, il y a les surcharges sur les installations électriques. « Il suffit d’un client officiellement reconnu chez l’ENERCA, pour que tous les ménages du secteur soient électrifiés », s’est-il plaint.

Face à cette situation, assure-t-il, la société n’est pas restée insensible. « Nous avons passé la commande au niveau de Tunisie, mais en cette période de confinement tout devient compliqué. Au moment où je vous parle, il faut que l’usine travaille, et une fois les transformateurs fabriqués, il faut les envoyer via le port de Douala. Donc, la pandémie de Covid19 nous a rendu la tâche rude ».

Les branchements illicites d’électricité dans les quartiers sont aussi à l’origine des difficultés innombrables auxquelles font face l’ENERCA.

 Jocelyne Nadège Kokada